Le chef du bloc parlementaire du Hezbollah, le député Mohammad Raad, a accusé « ceux qui ont détenu notre Premier ministre », dans une allusion directe à l’Arabie saoudite, « d’entraver la formation du gouvernement », attendue depuis plus de quatre mois.
« Ceux qui entravent la formation de notre gouvernement et le prennent en otage sont ceux-là mêmes qui ont détenu auparavant notre Premier ministre », a lancé Mohammad Raad lors d’un discours prononcé à Nabatiyé (Liban-Sud). Il faisait référence au séjour prolongé de Saad Hariri à Riyad qui avait suivi l’annonce de sa démission en novembre dernier, ce qui avait alimenté des rumeurs sur son éventuelle incarcération, alors que les autorités saoudiennes menaient en parallèle des purges contre de nombreux responsables et hommes d’affaires du royaume.
« Quel intérêt avons-nous à faire preuve de patience » en ce qui concerne la formation du gouvernement ? » s’est demandé M. Raad. « Notre gouvernement doit être formé avec la volonté de notre peuple et des forces politiques », a-t-il ajouté. Comment pouvons-nous préserver notre souveraineté alors que nous ne sommes pas capables de former notre gouvernement ? » s’est-il encore interrogé, appelant à « lever le veto étranger qui empêche cette formation ».
commentaires (2)
Logique comme raisonnement . Le pays qui a été capable de détenir un 1er ministre d'un pays étranger, en l'occurrence le Liban, peut tout autant faire pression sur ce pays pour l'empêcher de se déterminer par lui même. SI ça avait été l'Iran NPR qui avait fait ce coup qu'aurait on dit? . Logique .
FRIK-A-FRAK
14 h 58, le 09 octobre 2018