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Agenda - Conférence de presse

Lancement de la 7e édition du Choix Goncourt de l’Orient

Hervé Sabourin, Salma Kojok et Véronique Aulagnon, lors de la conférence de presse de lancement du Choix Goncourt de l’Orient 2018. Photo Michel Sayegh

Le prix Choix Goncourt de l’Orient revient pour la 7e année consécutive à Beyrouth, à l’occasion du Salon du livre (qui se déroulera au nouveau BIEL, Furn el-Chebbak, du 3 au 11 novembre). Le lancement a eu lieu hier lors d’une conférence de presse donnée par Véronique Aulagnon, conseillère de coopération et d’action culturelle et directrice de l’Institut français au Liban (IFL), en compagnie de la romancière Salma Kojok, présidente du jury, ainsi que de Hervé Sabourin, directeur régional de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) au Moyen-Orient.

Événement organisé de manière conjointe par l’IFL et l’AUF, le prix Choix Goncourt de l’Orient est un « engagement au service de la francophonie », estime Hervé Sabourin. Plus encore, il est le gage d’un amour du débat, d’échanges entre étudiants et de l’enracinement durable d’un amour pour la littérature, domaine « de plus en plus délaissé par les étudiants et qu’il s’agit de faire venir à eux », d’après Véronique Aulagnon.

Le principe est simple : les membres du jury, sélectionnés parmi un corps étudiant francophone, procèdent à l’élection du meilleur ouvrage de la 2e sélection de la liste proposée par l’académie Goncourt. C’est elle qui chapeaute le concours depuis 2012. À la clé, une remise des prix en présence d’un académicien, et la traduction en langue arabe du roman primé.

La première édition du Goncourt de l’Orient a eu lieu en 2012, puis le prix a été en s’étoffant d’année en année. Une innovation notable pour l’édition 2018, mûrie par les étudiants de beaux-arts et lettres de l’Université Saint-Esprit (Kaslik) : un concours de bandes-annonces littéraires sur les ouvrages proposés. Cette année, 12 pays, 33 universités et 37 jury participent à l’aventure. Un nombre en forte hausse, qui témoigne de l’attractivité de la francophonie, mais aussi de l’aventure « Goncourt », perçue comme une possibilité de « vivre » la littérature, à travers le débat sur les ouvrages, et les ateliers écriture introduits il y a deux ans de cela par Salma Kojok. Pour la première fois depuis la création du prix, l’Arabie saoudite propose un membre du jury, à la suite de l’ouverture de son département de français à l’Université Princesse Noura (Riyad).

La remise des prix se tiendra le jeudi 8 novembre au Salon du livre, en présence de l’auteure Véronique Olmi, lauréate du prix 2017 avec Bakhita (traduit vers l’arabe et publié aux éditions Dar el-Mouallem), mais aussi l’auteur marocain Tahar Ben Jelloun. Un débat, une projection des bandes-annonces et une remise d’une copie de la traduction en langue arabe de l’ouvrage à la romancière auront lieu ensuite.

À signaler que le jury Goncourt publie aujourd’hui sa deuxième sélection sur laquelle se baseront les étudiants jurés du Choix Goncourt de l’Orient 2018.

Le prix Choix Goncourt de l’Orient revient pour la 7e année consécutive à Beyrouth, à l’occasion du Salon du livre (qui se déroulera au nouveau BIEL, Furn el-Chebbak, du 3 au 11 novembre). Le lancement a eu lieu hier lors d’une conférence de presse donnée par Véronique Aulagnon, conseillère de coopération et d’action culturelle et directrice de l’Institut français au Liban...