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Moyen Orient et Monde

L’attaque à Ahvaz en quelques lignes...

L’Iran a été victime dans la matinée de samedi d’une attaque dénoncée par Téhéran comme un acte « terroriste », perpétrée par un commando armé à Ahvaz, la capitale de la province du Khouzestan, peuplée majoritairement d’Arabes. Il s’agit de l’une des plus meurtrières qu’ait connues l’Iran en près de huit ans. La fusillade a eu lieu contre un défilé militaire dans lequel 24 personnes, dont des civils, ont péri. Le pays célébrait la Journée nationale des forces armées, qui commémore chaque 22 septembre le déclenchement, par Bagdad, de la guerre Iran-Irak (1980-1988). Selon des témoins, la fusillade a duré « dix à quinze minutes ». Behrad Ghassemi, un photographe local présent sur les lieux du drame, a affirmé à l’AFP avoir vu un assaillant vêtu d’un uniforme des gardiens de la révolution (l’armée idéologique de la République islamique) et armé d’un fusil-mitrailleur AK-47 avec « trois chargeurs attachés ensemble avec du ruban adhésif ». Un mouvement iranien arabe d’opposition, appelé Résistance nationale Ahvaz, a revendiqué l’attentat, tout comme le groupe jihadiste État islamique (EI).

Le ministre des Affaires étrangères iranien, Mohammad Javad Zarif, a accusé « des terroristes recrutés, entraînés et payés par un régime étranger » d’avoir « attaqué Ahvaz » et a mis en cause « les parrains régionaux du terrorisme et leurs maîtres américains ». Les gardiens de la révolution ont pour leur part accusé les assaillants d’être liés à un groupe séparatiste soutenu par l’Arabie saoudite.

L’Iran a été victime dans la matinée de samedi d’une attaque dénoncée par Téhéran comme un acte « terroriste », perpétrée par un commando armé à Ahvaz, la capitale de la province du Khouzestan, peuplée majoritairement d’Arabes. Il s’agit de l’une des plus meurtrières qu’ait connues l’Iran en près de huit ans. La fusillade a eu lieu contre un défilé...

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