Le président des Etats-Unis Donald Trump a reconnu jeudi qu'aboutir à un accord de paix entre Israéliens et Palestiniens était une tâche difficile, après avoir été, par le passé, nettement plus optimiste.
"Toute ma vie, j'ai entendu que c'était l'accord le plus difficile qui soit à conclure, et je commence à croire que c'est peut-être bien le cas", a-t-il déclaré lors d'une conférence téléphonique avec des rabbins à l'occasion des célébrations de Roch Hachana, le Nouvel an juif.
Soulignant que son gendre et conseiller Jared Kushner et l'ambassadeur américain en Israël David Friedman travaillaient "dur", il a redit sa conviction qu'il aboutirait sur ce dossier sur lequel tous ses prédécesseurs ont échoué. "Nous avons fait des progrès", a-t-il assuré, alors que les responsables de l'Autorité palestinienne ont coupé les ponts avec les Etats-Unis et qu'aucune date n'a été avancée pour la présentation d'un éventuel plan de paix.
M. Trump a annulé fin août plus de 200 millions de dollars d'aide destinée à la Cisjordanie occupée et à Gaza, soit près de la totalité des fonds initialement prévus pour les Palestiniens pour l'année fiscale 2018. Cette décision fait suite à une série d'autres, vigoureusement décriées par les dirigeants palestiniens, comme la reconnaissance par Washington de Jérusalem comme la capitale d'Israël en décembre 2017, rompant avec des décennies de diplomatie américaine.
En mai 2017, lors de la réception à la Maison Blanche du président palestinien Mahmoud Abbas, le président américain, arrivé au pouvoir sans la moindre expérience politique ou diplomatique, avait affiché son optimisme sur la possibilité d'aboutir à un accord de paix au Proche-Orient. "Honnêtement, c'est peut-être moins difficile que ce que les gens pensent depuis des années", avait-il lancé.
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