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Berry tire la sonnette d'alarme : Le Liban est aux soins intensifs

Le président du Parlement libanais, Nabih Berry. Photo Ani

Le président de la Chambre Nabih Berry a tiré la sonnette d'alarme mercredi au sujet de la situation économique du pays, estimant que le Liban était "aux soins intensifs", et appelé tous les responsables politiques à "faire des concessions" dans le processus de formation du gouvernement, attendu depuis plus de trois mois. 

Concernant la situation économique du pays, Nabih Berry a déclaré que le Liban "est aux soins intensifs" mais qu'il ne ressemble "ni à la Turquie ni à l'Iran", dont les devises connaissent une chute vertigineuse depuis l'imposition de sanctions financières par les Etats-Unis. "La situation économique est très dangereuse et tout le monde doit agir avec humilité car nous ne pourrons pas obtenir tout ce que nous demandons", a dit le chef du Législatif, cité par le député Ali Bazzi.

"Pour pouvoir former le gouvernement, il faut que toutes les parties, sans exception, fassent des concessions, dans l'intérêt de la nation", a encore affirmé M. Berry, dont les propos ont été rapportés par des députés présents à la réunion hebdomadaire à Aïn el-Tiné. Il a annoncé qu'il allait "convoquer une séance parlementaire à la fin des réunions des commissions conjointes, afin d'adopter les projets de loi" en cours d'étude, soulignant que cette séance parlementaire "n'est pas liée à la formation du gouvernement". 

M. Berry a encore déclaré "s'attendre à ce que le président Michel Aoun adresse une lettre au Parlement au sujet de la formation du gouvernement".

Depuis sa désignation le 24 mai, le chef du gouvernement désigné, Saad Hariri a présenté plusieurs formules qui ont toutes été rejetées par les différentes forces politiques. Le processus de formation du gouvernement bute sur les revendications des différentes formations politiques concernant le nombre de ministères et les portefeuilles qui leur seront attribués.  Certains observateurs et responsables politiques attribuent aussi les causes du blocage gouvernemental à la situation régionale.


Le président de la Chambre Nabih Berry a tiré la sonnette d'alarme mercredi au sujet de la situation économique du pays, estimant que le Liban était "aux soins intensifs", et appelé tous les responsables politiques à "faire des concessions" dans le processus de formation du gouvernement, attendu depuis plus de trois mois. Concernant la situation économique du pays, Nabih Berry a...