Les Sarkozy et les Chedid sous les feux de la rampe

Bacchus ivre de la performance de M
La tribu Chedid, Louis et ses enfants, Matthieu (M), Joseph et Anna (dite Nach), a mis sens dessus-dessous Baalbeck, samedi dernier. Le fils et les petits-enfants de la poétesse et écrivaine franco-libanaise Andrée Chedid, née Saab, et de Louis Selim Chedid, biologiste de renommée internationale, ancien directeur de recherche au CNRS et professeur honoraire à l’Institut Pasteur, ont embrasé le public et abreuvé de sons et de lumières les pierres millénaires. Réuni dans un spectacle collectif, le power quatro a rendu un hommage à leur aïeule venue au monde presque un siècle plus tôt dans ce Liban où elle n’avait cessé de puiser son inspiration. De même en guise de clin d’œil à leur oncle Gabriel (Bob) Saab, ils ont joué en ouverture un morceau de symphonie composée par ce dernier, qui fut vers la fin des années cinquante-début soixante président des Jeunesses musicales du Liban et un des conseillers musicaux du Festival de Baalbeck.
À leur arrivée mercredi, la famille Chedid a été reçue à dîner chez Bernard et Nathalie Khoury. Parmi les invités, Caline Chidiac, Karine Fakhri, Rabih Kayrouz, Kamal Mouzawak, Asma Andraos et son époux Nazih Yassine, Karim Chaaya, Rania Naufal, Pascale Habis, Nabil Eddé, Riad Kamel ainsi que Georges et Carole Shoucair, qui ont célébré ce soir-là leurs noces de porcelaine. Vingt ans de mariage, ça se fête ! Ils ont eu au dessert une surprise : un gâteau d’anniversaire.
Au dîner, le leader du clan, Louis Chedid, interprète inoubliable des hits Ainsi soit-il, T’as beau pas être beau, et du conte musical Le soldat rose dont l’album a remporté une Victoire de la musique, racontait qu’avant la guerre de 1975, il avait visité le Liban et les ruines de Baalbeck, où il avait assisté à une comédie musicale des Rahbani et au ballet Le Boléro de Ravel.
Ensuite direction hôtel Kadri, à Zahlé. La journée de vendredi a été consacrée aux répétitions, ponctuées d’une dînette chez Nayla de Freige, à Hoch. Parmi les présents, les membres de l’assemblée du festival dont Zeina Issa el-Khoury et Leila Nahas.
Et comme chez les Chedid, la musique est une affaire de famille, la mère ainsi que la fille de Matthieu, Marianne et Billie, étaient également du voyage. Cette dernière, qui a tout juste 16 ans, est déjà une graine de star : elle a collaboré avec son père sur le titre Hey, Hey, extrait de la bande originale du film Telle mère, telle fille, de Noémie Saglio, et a foulé à ses côtés le red carpet cannois, en mai dernier.

Mais il s’agit ici de Matthieu, un artiste qui a un sens fou du spectacle. Un sacré personnage au jeu époustouflant à la guitare. Il a fait un big show, n’hésitant pas à sauter au milieu du public, à escalader les gradins pour être au plus près de ses fans qui, comme un seul homme, étaient debout, dansant, chantant, hurlant leur joie à chaque tube. La foule était déchaînée. La température est encore montée d’un cran quand le trompettiste Ibrahim Maalouf l’a rejoint sur scène pour une chanson de Feyrouz interprétée en français par Anna Chedid et jouée en duo par Matthieu et Maalouf. Le trio a fait sensation. Deux heures sans temps mort. Pas étonnant que l’explosif M ait réussi en 2013 à se produire à guichet fermé au palais omnisports de Paris-Bercy. Avec ses 13 trophées raflés aux Victoires de la musique, il est devenu en 2018 l’artiste le plus primé de l’histoire. Vanessa Paradis, Sean Lennon et le duo underground AM 444 se l’arrachent ; et pour Johnny Hallyday, il a écrit la plupart des titres de l’album Jamais seul.

Sarko jubile… Carla a été magnifique
Les femmes ont succombé, que dire alors des hommes ? La voix fluide, charmeuse, mélange de sensualité et de romantisme, comme si elle chuchotait à vos oreilles, Carla Bruni est terrible et magnifique à la fois. Les hommes l’enveloppaient de leur regard brillant, et Nicolas Sarkozy, installé entre le Premier ministre Saad Hariri et l’ancien chef de l’État Michel Sleiman, n’a pas loupé une miette de la prestation de son épouse. Il l’applaudit à tout rompre. La chanteuse lui a d’ailleurs multiplié les clins d’œil, avec la complicité des spectateurs, parmi lesquels Wafa’ Sleiman et sa fille Rita Baroudi, Mona Hraoui et Zalfa Boueiz, le ministre de la Culture Ghattas Khoury, l’ambassadeur de France Bruno Foucher, l’ambassadrice de Jordanie à Washington Dina Kawar, Ayman et Laurence Choucair, Henri et Marianne Hélou, Gilberte Zouein, Bahige et Hoda Tabbara, May Chaker, Sélim Abi Samra, Denise Revers Haddad, Ghassan Ayoub, Fabienne Blineau, et d’autres encore. Au terme de 90 minutes, Carla Bruni prend congé devant une salle debout. Carla triomphe sur scène. Nicolas sur les gradins est assiégé par le public, qui se bouscule pour le saluer et prendre une photo avec lui. Ovationné dès son arrivée au concert, l’ancien chef de l’État français peut se targuer d’une belle cote de popularité à l’étranger.

Dans la petite cour du palais où un cocktail dînatoire a été organisé en leur honneur, l’ex-mannequin et Sarkozy sont carrément pris au piège par les invités, sans réussir à s’en sortir, si bien que le service de sécurité de l’ambassade de France a été obligé d’intervenir (poliment mais fermement) pour leur permettre de dîner tranquillement. Sur une table voisine, l’artiste Mouna Bassili Sehnaoui s’amusait à « croquer » Carla sur scène. Cette dernière entre-temps se faisait un plaisir de déguster les plats préparés par Nicolas Cattan, répétant inlassablement à Mme Joumblatt : « C’est merveilleux d’être ici, merci Nora. »

Elle fait fondre d’envie les invités…
Après Cannes, Beyrouth ! Unilever Levant lance la gamme de glace la plus irrésistible : Magnum Ice Cream. Bâtons de glace Magnum version XXL, une des plus appréciées au monde. À cette occasion, le décor a été planté au Yacht Club, à Zaytuna Bay. Sur le thème « Release the Beast » (libérez la bête), un mur s’est paré d’un tigre si lumineux qu’il semblait presque prêt à s’animer et bondir. Des hôtesses d’accueil vêtues de cuir noir offraient un visage moitié humain, moitié félin. Au bord de la piscine, le logo doré de la marque Magnum se fondait magnifiquement aux teintes orangées du coucher du soleil. Ballons ambrés, éclairage à l’ambiance fun, photo booth pour se faire tirer un portrait mi-bête, mi-homme, et Médéa Azouri, qui a chauffé les platines à sa façon, emportant sur son rythme Suzy Moawad, Oliver Gasnier Duparc, Jo Hayek, Carla Nasr, Jihane Feghali et d’autres encore. Une ambiance summer assurée, à laquelle est venue s’ajouter la glace Magnum, qui a fait fondre d’envie, sans aucun soupçon de culpabilité, Caroline Fattal, Marie-Noëlle Fattal, Raya Farhat, Jo Hayek, Carla Nasr, Jihane Feghali, Jad Habib, Bouchra Boustany, Fabienne Blineau, Lana el-Sahely, Ingrid Bawab, et Hadia Sinno. Parmi les invités également, l’ex-Miss Liban Rosarita Tawil, le basket-ball player Waël Arakji, Patrick Sawaya, Jessica Khoueiri, Carine Tawil alias Karoline Lang, Silva Hage Chahine, Hanane Adlouni, Maria Raïdy, Randa Chidiac, Georges Slim, Rita el-Hajj, Rania Omeish venue spécialement de Jordanie, Louise Doumit, et Joumana Micaelian, directrice de la communication de l’agence publicitaire PIMO, organisatrice de l’événement.

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