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Varsovie dénonce "l'occupation" depuis 2008 par la Russie d'une partie de la Géorgie

Le chef de la diplomatie polonaise Jacek Czaputowicz a dénoncé lundi à Varsovie "l'agression" et "l'occupation" russe d'une partie de la Géorgie, avant de prendre l'avion pour Tbilissi, à l'occasion du 10e anniversaire du conflit russo-géorgien.
"Aux côtés des autorités géorgiennes, nous voulons rappeler au monde ce qui s'est passé en août 2008, la violation de l'indépendance de la Géorgie, la tragédie de milliers de familles chassées de leurs maisons, les centaines de morts et de blessés", a dit le ministre polonais, qui devait partir pour Tbilissi en compagnie de ses homologues lituanien et letton, où se rend également le vice-premier ukrainien Pavlo Rozenko.
"Nous voulons rappeler la première agression militaire, dans l'histoire européenne de l'après-guerre, d'un pays contre un Etat souverain, et l'occupation de son territoire qui continue à ce jour", a encore dit M. Czaputowicz.
Il a rappelé la "visite historique" à Tbilissi, en août 2008, du président polonais de l'époque, Lech Kaczynski, allé, avec ses homologues ukrainien, lituanien et estonien et le Premier ministre letton, témoigner sa solidarité avec la Géorgie.

Le ministre lituanien des Affaires étrangères Linas Linkevicius a évoqué "des leçons qui n'ont pas été assimilées", relevant que la guerre russo-géorgienne n'avait à l'époque "pas fait trembler le monde".
Son homologue letton Edgars Rinkevics a déclaré de son côté que "ce qui est arrivé en Géorgie en 2008, et ensuite en Ukraine, nous fait penser qu'il faut tout faire pour que cela ne se reproduise pas". Tant Riga que Varsovie et Vilnius appuient l'intention de la Géorgie de rejoindre l'Otan, a-t-il rappelé.

A l'été 2008, l'armée russe intervient contre la Géorgie pour soutenir la petite Ossétie du sud, territoire séparatiste prorusse où Tbilissi avait lancé une opération militaire. Elle met en déroute les forces géorgiennes et menace de prendre la capitale.
Un accord de paix est négocié par le président français Nicolas Sarkozy, mais Moscou reconnaît l'indépendance des régions séparatistes géorgiennes d'Ossétie du sud et d'Abkhazie et y maintient depuis une forte présence militaire.

Le chef de la diplomatie polonaise Jacek Czaputowicz a dénoncé lundi à Varsovie "l'agression" et "l'occupation" russe d'une partie de la Géorgie, avant de prendre l'avion pour Tbilissi, à l'occasion du 10e anniversaire du conflit russo-géorgien. "Aux côtés des autorités géorgiennes, nous voulons rappeler au monde ce qui s'est passé en août 2008, la violation de l'indépendance...