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Agenda - Ambassades

La place de l’Étoile scintille de mille feux pour la fête nationale suisse

Les officiels libanais et l’ambassadrice de Suisse coupant le gateau. Photo ANI

La place de l’Étoile scintillait mercredi soir de mille feux à l’occasion de la fête nationale suisse, que l’ambassadrice Monika Schmutz Kirgöz a choisi d’organiser en plein air au centre-ville de Beyrouth, « avec l’aide d’amis libanais ».
Sur la place de l’Étoile, de petits kiosques montés en forme de cabanes en bois entouraient la grande horloge, offrant au public des spécialités suisses : saucisses, raclettes et chocolat. « Nous sommes le pays le plus innovant mais notre gastronomie est modeste », déclare l’ambassadrice. Certains stands présentent également des produits libanais, signe d’une volonté de représenter les deux cultures. « La fête est inspirée de la parade de Zurich », selon l’ambassadrice. Elle ressemblait un peu au « Souk el-Akel » libanais, la foire de produits artisanaux et de mets traditionnels provenant des différentes régions libanaises.
Après avoir salué les invités, dont les représentants des trois pôles du pouvoir se prêtant au jeu des photos, Mme Kirgöz a pris place sur l’estrade, aménagée pour l’occasion, en compagnie de l’équipe de l’ambassade, au son des hymnes nationaux libanais et suisse.
« Nous sommes fiers de notre modèle démocratique et nous voulons l’apporter au Liban », a-t-elle affirmé. Faisant le rapprochement avec le pays du Cèdre, elle a cité le président de la Confédération suisse, Alain Berset, qui met en avant « l’importance du dialogue » et rappelle que le modèle suisse a émergé après une guerre civile. Elle a conclu son intervention par un clin d’œil à la nouvelle ambassadrice du Liban en Suisse, Rola Noureddine, soulignant que « les excellentes relations bilatérales sont désormais entre des mains féminines ».
Le mohafez de Beyrouth, Ziad Chbib, a ensuite souligné dans son discours les similitudes entre les deux pays, rappelant que « le Liban était appelé la Suisse du Moyen-Orient » avant la guerre et que « la fête nationale suisse coïncide avec celle de l’armée libanaise, toutes deux célébrées le 1er août ».

Une fête réussie
Une fois le gâteau – en forme de drapeau suisse coupé – la fête a commencé, les invités se déhanchant au rythme de la musique, verre de vin local ou glace suisse en main. Pour les membres de l’ambassade, la fête fut un succès. « On ne s’attendait pas à ce que les gens soient si enthousiastes », confie une des organisatrices. Se réjouissant de ce succès, Mme Kirgöz a insisté sur l’aide apportée par les Libanais. Interrogée sur les relations helvéto-libanaises, elle les a qualifiées « d’excellentes, rappelant que le président de la Confédération suisse Alain Berset sera à Beyrouth à la fin du mois.
Un magnifique feu d’artifice a clôturé la soirée, faisant scintiller la place de l’Étoile de mille feux. Un peu plus tôt, l’ambassadrice avait confié que l’un des buts de la fête était de « faire revivre » le centre-ville. Pari gagné.

La place de l’Étoile scintillait mercredi soir de mille feux à l’occasion de la fête nationale suisse, que l’ambassadrice Monika Schmutz Kirgöz a choisi d’organiser en plein air au centre-ville de Beyrouth, « avec l’aide d’amis libanais ».Sur la place de l’Étoile, de petits kiosques montés en forme de cabanes en bois entouraient la grande horloge, offrant au public...