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Moyen Orient et Monde - Gaza

Israël bloque de nouveau la fourniture de carburant à Gaza

Les affrontements avec le Hamas risquent de reprendre de plus belle.

Aussitôt annoncée la décision d’Israël de bloquer de nouveau la livraison de carburant à Gaza, les habitants de l’enclave palestinienne se sont rués sur les stations d’essence pour faire le plein. Mahmoud Hams/AFP

Israël a de nouveau bloqué, hier, l’approvisionnement en carburant de la bande de Gaza en réponse aux cerfs-volants incendiaires, au risque de déclencher de nouvelles violences. Cette mesure, annoncée par le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman, va affecter une enclave qui souffre déjà de très graves coupures d’électricité, notamment pour les hôpitaux, ce qui met en danger la vie de malades, selon l’ONU. M. Lieberman a justifié cette sanction par « la poursuite du terrorisme à l’aide de ballons incendiaires et des affrontements à la frontière » entre Israël et Gaza. Ces restrictions seront maintenues en place tant que les violences n’auront pas « cessé totalement », a-t-il prévenu.
Israël a durci à deux reprises le blocus autour de la bande de Gaza pour les mêmes raisons. Dans un premier temps, l’État hébreu a fermé le 9 juillet le terminal de Kerem Shalom, le seul point de passage de marchandises avec l’enclave palestinienne, où quelque 80 % des deux millions d’habitants sont tributaires d’une aide, selon la Banque mondiale. Mais l’approvisionnement en nourriture, en médicaments et en carburant s’était poursuivi. Le 17 juillet, M. Lieberman a décidé de bloquer la fourniture de carburant. Une semaine après, le trafic à Kerem Shalom a repris partiellement, notamment pour le carburant, après une baisse d’intensité des affrontements et du nombre de cerfs-volants incendiaires lancés vers le territoire israélien. Cette accalmie résultait d’une trêve intervenue entre Israël et les islamistes palestiniens du Hamas, au pouvoir dans la bande de Gaza, à la suite d’une médiation égyptienne.

Trois guerres
Mais après quelques jours, les incendies ont repris. Sept sinistres ont été enregistrés mercredi dernier, selon les services des pompiers israéliens. Depuis avril, quelque 3 000 hectares sont partis en fumée, d’après les autorités israéliennes. Des incidents ont également eu lieu à la frontière. Le mercredi précédent, l’armée israélienne a attaqué des « postes militaires » du Hamas après des tirs vers des soldats. Et vendredi dernier, la tension est de nouveau montée d’un cran malgré la trêve. Trois Palestiniens ont été tués durant le week-end, dont un enfant de 12 ans. L’armée israélienne a fait état de 7 000 manifestants palestiniens qui ont lancé, ce jour-là, des pierres et des pneus enflammés vers les soldats israéliens postés derrière la frontière.
Au moins 157 Palestiniens ont été tués par l’armée israélienne depuis le 30 mars, date du début d’un mouvement de protestation contre le blocus israélien et le droit des Palestiniens de retourner sur les terres qu’ils ont fuies ou dont ils ont été chassés à la création d’Israël en 1948. Un soldat israélien a été tué, le 20 juillet, près de la barrière entre Israël et Gaza. Depuis 2008, trois guerres ont déjà opposé le Hamas et Israël.

Source : AFP

Israël a de nouveau bloqué, hier, l’approvisionnement en carburant de la bande de Gaza en réponse aux cerfs-volants incendiaires, au risque de déclencher de nouvelles violences. Cette mesure, annoncée par le ministre israélien de la Défense Avigdor Lieberman, va affecter une enclave qui souffre déjà de très graves coupures d’électricité, notamment pour les hôpitaux, ce qui met en...

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