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Lifestyle

Cinq choses que vous ne saviez (peut-être) pas sur l’élection de Georgina Rizk

Georgina Rizk, Miss Univers 1971. Photo DR

Son absence pour le couronnement de Miss Univers 1972
J’étais supposée me rendre à l’élection de Miss Univers 1972 qui se tenait à Dorado, à Porto Rico. L’été 1972, à l’issue d’une année où je sillonnais le monde pour honorer mon titre de Miss Univers, alors que je me trouvais au Liban pour deux semaines de vacances, les rumeurs se sont mises à courir : et si Miss Israël venait à remporter le titre ? Que ferait Georgina Rizk dans le cas échéant ? La couronnerait-elle, comme il lui serait demandé ? Face à cette situation extrêmement délicate qui impliquerait tout mon pays et le risque, quoi qu’infime, que Miss Israël remporte l’élection, je me suis rendue auprès des autorités libanaises pour trouver une solution et éviter une crise diplomatique, surtout que j’étais tenue par un contrat avec les organisateurs du concours. Heureusement, je m’en suis sortie et le 29 juillet 1972, je me suis absentée de la cérémonie de Miss Univers, et ce sont Marisol Malaret (Miss Univers 1970) et Toni Rayward (ma 1re dauphine) qui ont dû couronner la lauréate, Miss Australie, à ma place.

Sa fugue en boîte de nuit à Miami
Le long des préparatifs pour la soirée de l’élection, les organisateurs avaient réparti les candidates en groupes de trois. Chaque trois filles étaient escortées par un chaperon, et j’étais avec Miss France et Miss Tunisie. Un soir, à l’abri des regards des organisateurs, mais aussi des journalistes et des photographes qui nous accompagnaient tout le temps, nous avions fui vers une boîte de nuit de Miami où les gens, voyant trois jolies filles qui semblaient étrangères, nous demandaient : « Êtes-vous candidates à Miss Univers ? » D’un air très déterminé, je leur répondais : « Pas du tout. » Je crois que la liberté a toujours été, pour moi, comme une deuxième peau, à condition que celle-ci ne bascule jamais dans un abus ou, pire, dans la vulgarité.

Le commentaire de Line Renaud
Les jurés de Miss Univers (on ne savait pas à ce moment qu’ils faisaient partie du jury) nous avaient accompagnées pendant les répétitions qui précédaient l’élection afin d’en savoir plus sur chacune des candidates. Je me souviens qu’un jour, on avait fait appel à moi. C’était Line Renaud. Elle m’avait dit : « Miss Liban, je vous observe, d’où avez-vous apporté toutes vos sublimes tenues ? » Et, du tac au tac, j’avais rétorqué : « De chez moi, de Beyrouth. Vous savez, Beyrouth, c’est le petit Paris ! » Pierre Katra et ma sœur Felicina Rossi avaient dessiné toutes mes tenues. J’étais très fière.

Le carton du résultat
Il paraît que même avant mon élection, on avait parié sur moi. Je n’avais évidemment aucune idée de cela et, d’ailleurs, toute cette aventure représentait presque pour moi un contrat de travail. Je ne me rendais pas compte de l’ampleur de ce qui se jouait. Ce n’est qu’au moment où Bob Baker me nommait parmi les cinq finalistes que les choses ont pris une autre tournure. Suite à l’annonce de la deuxième dauphine, mon regard est tombé sur le carton que Bob Baker tenait en main et où il était inscrit : « Première dauphine Miss Australie. » C’est là que j’ai compris que j’avais été élue Miss Univers. Cela a duré une fraction de seconde, aussitôt rattrapée par l’émotion immense de mon couronnement.

Une alerte à la bombe
« Suite à l’annonce du résultat, je me trouvais en coulisses, assaillie par les journalistes qui m’approchaient pour des entretiens. Alors que je répondais sereinement aux questions, sans me soucier d’un risque quelconque, un coiffeur se jette sur moi en criant : « Il y a une bombe en coulisses! » J’ai dû quitter les lieux sur-le-champ. Je ne sais pas ce qu’il en est advenu, j’ignore qui cette bombe visait ou si même cette information était véridiqu, mais, de toute manière, je dois beaucoup à ce coiffeur.


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