Le chancelier autrichien Sebastian Kurz a accusé jeudi certains "groupes de migrants d'Afghanistan ou de Tchétchénie par exemple" d'importer partiellement un nouvel antisémitisme en Europe.
"Nous avons, parmi les groupes de migrants venus d'Afghanistan par exemple, ou les Tchétchènes, de plus grands problèmes d'intégration" qu'avec d'autres migrants venus de différents pays d'Europe, a dit M. Kurz lors d'une conférence de presse devant des journalistes étrangers à Vienne.
Affirmant s'appuyer sur des statistiques et des études sur l'intégration des différents groupes d'étrangers en Autriche, et ajoutant qu'il ne "fallait jamais généraliser", M. Kurz a égrainé les différents problèmes rencontrés avec ces groupes en particulier.
"Cela est lié à ce que pour des personnes de cercles culturels plus lointains, il est plus difficile d'apprendre la langue allemande, qu'ils ont souvent en moyenne un niveau d'éducation plus bas, qu'ils importent des traditions, en plus de leur religion en Autriche, partiellement un nouvel antisémitisme, que nous devons combattre", a-t-il dit. "C'est un grand défi" pour l'intégration.
Et plus leur nombre est grand, plus le défi est normalement grand", a ajouté M. Kurz En moyenne, selon lui, les groupes de migrants qui posent moins de problèmes pour être intégrés sont ceux venant de l'ex-Yougoslavie, d'Allemagne et d'Europe de l'est.
L'Autriche, qui assure pour six mois la présidence tournante de l'UE, a fait de l'immigration l'un de ces trois dossiers prioritaires, qu'elle entend traiter avant tout sous l'angle sécuritaire, afin de mieux protéger les frontières extérieures.
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