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Moyen Orient et Monde - Libye

En Libye, l’industrie pétrolière quasi paralysée

Les exportations de pétrole sont désormais à l’arrêt dans le « croissant pétrolier » libyen, poumon économique situé dans le nord-est du pays, dans un nouvel épisode du bras de fer entre autorités politiques rivales sur la gestion des revenus de l’or noir. Ce blocage doit aboutir à une perte de production colossale de 850 000 barils/jour sur un total d’un peu plus d’un million, alors que leur vente représente quasiment l’unique source de revenus du pays, a déploré hier la Compagnie nationale de pétrole (NOC), qui dépend du gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli.
Déchirée par une lutte de pouvoir acharnée et plongée dans le chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye est dirigée par deux entités rivales : le GNA, issu d’un processus onusien et reconnu par la communauté internationale, basé dans la capitale, et un cabinet parallèle installé dans l’Est. Ce dernier est soutenu par l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar, l’homme fort de cette région orientale, qui tente de mettre la main sur la gestion des pétrodollars, jusqu’ici sous la supervision du GNA.
Les revenus du pétrole sont transférés à la Banque centrale dépendant du GNA, qui se charge de « redistribuer l’argent dans toutes les régions et institutions », y compris dans les zones sous contrôle des autorités parallèles. Mais le maréchal Haftar a annoncé le 25 juin qu’il remettait la gestion des installations pétrolières sous son contrôle aux autorités parallèles.

Les exportations de pétrole sont désormais à l’arrêt dans le « croissant pétrolier » libyen, poumon économique situé dans le nord-est du pays, dans un nouvel épisode du bras de fer entre autorités politiques rivales sur la gestion des revenus de l’or noir. Ce blocage doit aboutir à une perte de production colossale de 850 000 barils/jour sur un total...

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