L'Irak sans Parlement pour la première fois depuis la fin de la dictature

Pour la première fois depuis l'établissement d'un système parlementaire après la chute du dictature en 2003, l'Irak se retrouve sans Chambre des députés avec la fin samedi de la législature sans que les résultats du scrutin législatif ne soient validés.

Le vice-président du Parlement, Aram Cheikh Mohammed, a annoncé devant 127 députés sur 328 que compte la Chambre "la fin du troisième mandat parlementaire". Trois législatures de quatre ans ont eu lieu depuis décembre 2005.

Par ailleurs, le porte-parole de la commission électorale, le juge Laith Hamza, a annoncé samedi que le décompte partiel dans les circonscriptions contestées commencera mardi dans les trois provinces kurdes (Erbil, Souleimaniyeh et Dohouk) à Kirkouk, Ninive, Salaheddine et à al-Anbar. Ces neuf juges ont été nommés il y a deux semaines par le Conseil supérieur de la magistrature après un vote du Parlement qui avait destitué le 6 juin la Haute Commission électorale indépendante (IHEC) chargée de superviser le scrutin législatif du 12 mai.