Rechercher
Rechercher

Agenda - Diplomatie

L’ambassadeur de France rend hommage à son premier conseiller

Lors de la réception, l’ambassadeur Bruno Foucher, Arnaud Pescheux, Pierre Bou Assi et Nadim Gemayel.

Lorsqu’un ambassadeur de France et son premier conseiller se donnent la réplique devant un parterre de convives à la Résidence des Pins, l’ambiance d’abord solennelle se teinte forcément de rires et d’un brin d’émotion. C’est dans cette ambiance chaleureuse que l’ambassadeur de France Bruno Foucher rendait hommage hier à son premier conseiller, Arnaud Pescheux, lors d’une réception organisée en son honneur à l’occasion de son départ du Liban.
Un hommage soutenu qui n’a pas manqué de raconter avec humour et sincérité la complexité potentielle des relations entre un ambassadeur et son premier conseiller, mais surtout la force et la confiance mutuelles que se vouent les deux diplomates, et ce en présence notamment du ministre sortant et député Pierre Bou Assi, du député Nadim Gemayel, du responsable des relations internationales du Hezbollah Ammar Moussaoui, et de l’ancien ministre cheikh Michel el-Khoury.
Bruno Foucher a salué l’élève « de Normale Sup, de Sciences Po, de l’ENA ». Il a loué les qualités d’Arnaud Pescheux, « fougueux, volontaire, loyal, franc », qui travaille « avec méthode et rigueur », qui a le goût de « l’excellence »... Sans oublier son « élégance », qui fait qu’il « est apprécié de tous, non seulement au sein de l’ambassade de France, mais aussi à l’extérieur ». « J’ai aimé travailler avec Arnaud Pescheux, cet excellent diplomate », a lancé M. Foucher. Et d’avouer à son adjoint qu’il aurait « bien aimé le garder quelques mois de plus », notamment pour tout ce qu’il a apporté à la relation entre la France et le Liban, et pour la mission qu’il a accomplie.
Mais M. Pescheux est aujourd’hui voué à d’autres fonctions. Bientôt de retour à Paris, il sera chargé de la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée. Une mission qui pourrait l’amener à devenir chef de poste, autrement dit ambassadeur dans les prochaines années.
Remerciant l’ambassadeur, ses collègues et l’assistance qui a répondu à son invitation, Arnaux Pescheux, visiblement ému, s’est dit très sensible à la confiance qui lui est manifestée, alors qu’il s’apprête à prendre ses « fonctions passionnantes » à Paris. « Il est rare qu’un premier conseiller parle pour lui-même », a-t-il fait remarquer, avant d’avouer combien il lui est « difficile de quitter le Liban ». Au point qu’on ne peut « surmonter cette épreuve, qu’en emportant avec soi un Liban intérieur, une collection de souvenirs qui aident à quitter Beyrouth le cœur moins lourd ». Au passage, M. Pescheux a expliqué sa fonction de premier conseiller au Liban, qui est de « contribuer discrètement à une politique active, mais aussi contribuer activement à une politique discrète ». Ce qui implique qu’il a pris part à tous les grands dossiers de la coopération franco-libanaise. Une mission qui, a-t-il avoué, était « parmi les plus importantes et à la fois les plus difficiles » de sa carrière.

A.-M. H.

Lorsqu’un ambassadeur de France et son premier conseiller se donnent la réplique devant un parterre de convives à la Résidence des Pins, l’ambiance d’abord solennelle se teinte forcément de rires et d’un brin d’émotion. C’est dans cette ambiance chaleureuse que l’ambassadeur de France Bruno Foucher rendait hommage hier à son premier conseiller, Arnaud Pescheux, lors d’une...