Emmanuel Macron et Angela Merkel ont appelé hier à des accords entre plusieurs États membres face au défi migratoire, pour dépasser l’absence de consensus qui n’en finit pas de paralyser l’UE sur ce dossier, lors d’un mini-sommet de crise à Bruxelles. Les dirigeants français et allemand ont retrouvé leurs homologues de 14 pays européens pour cette « réunion informelle », organisée dans un climat de fortes tensions. Le président français, cible de la colère de Rome après sa proposition de « centres fermés » pour les migrants dans les pays d’arrivée, a réclamé hier des mesures respectant « les valeurs de l’Europe », citant « les droits de l’homme » ainsi que le respect et « la solidarité » entre États membres.
La « solution européenne » défendue par M. Macron « se construira uniquement sur la coopération entre les États membres de l’UE, que ce soit une coopération à 28 ou entre plusieurs États qui décident d’avancer ensemble », a ajouté M. Macron. La chancelière allemande Angela Merkel a plaidé dans le même sens. Le sommet à 28, prévu les 28-29 juin à Bruxelles, « n’apportera pas encore de solution globale au problème des migrations et c’est pourquoi il faut aussi des accords bilatéraux ou trilatéraux dans l’intérêt mutuel », a-t-elle expliqué.
Moyen Orient et Monde - Migrations
Paris et Berlin appellent à avancer sans attendre de consensus à 28
OLJ / le 25 juin 2018 à 00h00
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