Le président vénézuélien Nicolas Maduro a été proclamé officiellement mardi vainqueur de l'élection présidentielle de dimanche, fortement contestée par une grande partie de la communauté internationale.
Lors d'une cérémonie retransmise à la télévision et à la radio, le président socialiste, au pouvoir depuis 2013, a reçu ses lettres de créance pour un nouveau mandat de 2019 à 2025 des mains de la présidente du Conseil électoral (CNE), Tibisay Lucena.
"Le CNE (...) confirme le citoyen Nicolas Maduro Moros comme président de la République bolivarienne du Venezuela pour une période de six ans", a déclaré Mme Lucena.
La présidente du CNE, du parti socialiste au pouvoir, a insisté lors de son discours sur la légitimité du scrutin et dénoncé le rejet des résultats par l'opposition et une grande partie de la communauté internationale.
"Nous n'avons jamais vu une attaque internationale aussi impitoyable comme celle menée contre ce processus" électoral, a-t-elle déclaré.
Lors d'un scrutin critiqué par la communauté internationale et boycotté par l'opposition qui dénonçait une "supercherie", M. Maduro, 55 ans, a obtenu dimanche 68% des voix contre 21,2% à son principal adversaire Henri Falcon, 56 ans. Ce dernier a dénoncé un scrutin sans "légitimité" et réclamé une nouvelle élection avant la fin de l'année.
Les résultats annoncés, qualifiés de "farce" par Washington, ont été rejetés par le Chili, le Panama, le Costa Rica tout comme par le Groupe de Lima, une alliance de pays d'Amérique et des Caraïbes qui comprend l'Argentine, le Brésil, le Canada, la Colombie et le Mexique.
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