De gauche à droite : Federica Mogherini, la haute représentante de la diplomatie européenne, Mohammad Javad Zarif, le ministre iranien des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, le ministre français des Affaires étrangères, Heiko Maas, le ministre allemand des Affaires étrangères, et Boris Johnson, le secrétaire britannique au Foreign Office, après leurs entretiens hier soir à Bruxelles. Olivier Matthys/Pool/AFP
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, s’est félicité hier soir à Bruxelles du « bon départ » des discussions avec les Européens pour tenter de sauvegarder l’accord sur le nucléaire après la décision américaine de s’en retirer.
« Nous avons démarré le processus. Je crois que nous sommes sur la bonne voie. Beaucoup dépend de ce que nous pouvons faire dans les prochaines semaines », a déclaré M. Zarif à l’issue d’une rencontre avec la haute représentante de la diplomatie européenne, Federica Mogherini, et ses homologues français, allemand et britannique. « Je crois que c’est un bon départ. Nous n’y sommes pas encore, nous commençons le processus », a ajouté le ministre iranien en quittant Bruxelles.
De son côté, lors d’un bref point de presse, Mme Mogherini a reconnu que « le contexte est très difficile » depuis la décision très controversée du président Donald Trump. « Nous savons que c’est une tâche difficile, mais nous sommes déterminés à ce que le JCPOA (l’acronyme de l’accord sur le nucléaire) reste en place », tant du côté européen que du côté iranien, a-t-elle souligné. Mme Mogherini a exclu toute modification ou toute annexe au texte, en réponse à la demande américaine de renégocier un nouvel accord.
L’accord, conclu à Vienne en juillet 2015 après des années d’âpres négociations entre l’Iran et le groupe 5+1 (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni et Russie), a permis de geler le programme nucléaire iranien jusqu’en 2025.
Source : AFP
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