Le président colombien, Juan Manuel Santos, a dénoncé samedi à Assise, dans le centre de l'Italie, tous ceux qui ont "la nostalgie de la guerre" au moment où son pays peine à faire appliquer les accords de paix conclus avec la guérilla.
Dans un discours à l'occasion de la remise de la Lampe de la paix, considérée comme le Nobel des catholiques, à la chancelière allemande Angela Merkel, le président colombien a rendu hommage à la "femme courageuse" qui a su prendre des "décisions justes et pas toujours populaires" comme sa politique d'accueil des migrants.
M. Santos, qui a reçu en 2016 le prix Nobel de la paix et la Lampe de la paix en raison de ses efforts pour mettre fin à la guerre civile dans son pays, a aussi déploré tous ceux qui font obstacle à la réconciliation en Colombie.
"On ne manque jamais de ceux qui ont la nostalgie de la guerre, ou qui privilégient la vengeance sur la réconciliation", a-t-il déploré dans son discours.
Après les accords signé avec la guérilla marxiste des Farc, le président Santos cherche à conclure un accord similaire avec une autre groupe guérillero, l'ELN, avec qui une négociation s'est ouverte à La Havane.
L'objectif de M. Santos est de parvenir à une "paix complète" en Colombie, un pays déchiré par un demi-siècle de conflit armé entre guérillas, paramilitaires, trafiquants de drogue et agents de l'Etat, avec un bilan dramatique: huit millions de victimes entre ceux qui ont été tués, déplacés ou portés disparus.
Mais ses efforts pourraient être vains si la droite, opposée à ces négociations, remportait la présidentielle du 27 mai.
Dans un discours à l'occasion de la remise de la Lampe de la paix, considérée comme le Nobel des catholiques, à la chancelière allemande Angela...
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