Dans le cadre de la coopération entre l’Unicef, la France et le Liban, notamment dans le domaine de l’éducation, l’ambassadeur de France, Bruno Foucher, et la représentante de l’Unicef, Tanya Chapuisat, se sont rendus hier à l’école publique de Furn el-Chebback pour mettre l’accent sur l’éducation pour tous, dans le cadre du programme RACE (Reaching All Children with Education). En prenant part au financement du système éducatif public libanais, la France permet à un plus grand nombre d’enfants d’accéder à l’éducation. La contribution française a notamment permis de favoriser l’inscription des enfants d’âge scolaire (libanais et non-libanais) dans les écoles publiques formelles et l’amélioration de la qualité de l’éducation en assurant la prise en charge des fournitures scolaires et la formation des enseignants, conformément au plan national RACE. Prenant la parole, Mme Chapuisat a estimé que « l’éducation n’est pas un privilège ou un don ; c’est un droit pour chaque fille et chaque garçon ». « Seule l’éducation peut mettre un terme à la pauvreté et à la discrimination. Grâce à la généreuse contribution du gouvernement français et des pays donateurs, nous continuerons à soutenir le ministère dans l’amélioration de la qualité et l’accès à toutes les formes d’éducation pour tous les enfants à travers le Liban », a-t-elle dit. M. Foucher a noté de son côté que « l’éducation est une priorité pour la France. C’est la raison pour laquelle nous avons déjà affecté 32 millions d’euros à ce dossier, permettant ainsi à 203 000 enfants d’aller à l’école ». « Notre aide est destinée à toutes les populations vulnérables, qu’il s’agisse des réfugiés ou des communautés qui les accueillent, car nous savons que le Liban a consenti un effort sans précédent en la matière. Nous sommes solidaires de tous au pays du Cèdre », a-t-il poursuivi. « Par ailleurs, en aidant les réfugiés, la France met l’accent sur la jeunesse et l’éducation, car la guerre en Syrie ne doit pas créer une génération perdue. Le programme RACE permet à ces enfants de recevoir une éducation pour les préparer au retour dans leur pays qu’ils devront reconstruire », a souligné M. Foucher en conclusion.