Rechercher
Rechercher

Culture - Interview

Olivier Laurent, « Brel... tout simplement »

Il n’imite pas Jacques Brel, il l’interprète. Olivier Laurent fait revivre sur la scène du Bustan les mots, les gestes et la poésie du chanteur compositeur belge. Il sera accompagné par le pianiste Mikael Roux et l’accordéoniste Aldo Granato, pour un spectacle « devoir de mémoire », comme il l’explique à L’Orient-Le Jour.

Olivier Laurent. Photo Adrien Combes

Comment est né votre amour pour Jacques Brel ?
Par mon grand-père qui écoutait Brel en boucle.

Pourquoi lui dédier un spectacle entier ?
Pour un devoir de mémoire.

Comment allez-vous vous préparer pour ce show ?
Le show Brel est déjà prêt (je l’ai joué 80 fois à Paris), mais pour notre venue au Liban, je prépare quelques surprises.

Comment êtes-vous arrivé au Liban ?
Joëlle Zreik est venue voir mon spectacle à Paris, nous nous sommes rencontrés après le show, elle m’a proposé de venir jouer au Liban, le contact s’est super bien passé, et c’est avec un grand enthousiasme que j’ai accepté de suite.

Vous semblez être un artiste très polyvalent, comment vous définiriez-
vous ?
J’aime me considérer par un mot qui n’existe pas, je dirais que je suis un « interprétateur ».

Pourquoi choisir l’exercice de l’interprétation ?
Parce que je me sens bien et ça me permet de faire rêver les gens, faire voyager le public au travers de chansons qui les ont marqués dans une période ou une autre de leur vie.

Comment choisissez-vous les artistes que vous voulez interpréter ?
Uniquement par coup de cœur, j’aime les gens que j’imite.

Comment faites-vous pour incarner les chanteurs ? Cela nécessite-t-il une technique particulière ?
Je fais beaucoup de vélo et j’écoute en boucle les chanteurs que je veux imiter, j’arrive à me mettre dans leur peau, et dès que je les chante et que je les vois devant moi, je sais que c’est bon !

Quelles sont vos voix préférées ?
J’ai des coups de cœur évidemment, mais selon les périodes, cela peut changer. Mais si je devais n’en citer que deux, je dirais Johnny Hallyday et Jacques Brel.

Quels sont les artistes de la nouvelle scène francophone que vous appréciez de reprendre ?
Julien Doré et Vianney, deux bêtes de scène qui m’inspirent énormément.

Comment jugez-vous qu’un artiste peut être bon à réinterpréter ?
Parce qu’il dégage quelque chose.

Y a-t-il des chanteurs que vous n’avez jamais réussi à reprendre ?
Oui, Balavoine à cause de sa tessiture très aiguë, et en général les artistes à la tessiture trop haute pour moi.

Quel est votre public ?
Mon public est très varié, c’est un peu comme pour Tintin, de 7 à 77 ans et plus.

Quel sera votre prochain spectacle? Avez-vous de nouveaux projets en perspective ?
Je suis en train de préparer un spectacle sur Johnny Hallyday qui s’appellera Je vous promets, où je vais réunir les plus beaux duos que Johnny a pu faire, et tous les artistes que Johnny a aimés sur scène.

Théâtre Al-Bustan
Hôtel al-Bustan, Beit-Méry.
Du 26 au 28 avril, à 20h30.

* À l’initiative de Persona Productions. Réservations au 03/226818. Billets à la librairie Antoine et au guichet.

Comment est né votre amour pour Jacques Brel ? Par mon grand-père qui écoutait Brel en boucle.Pourquoi lui dédier un spectacle entier ? Pour un devoir de mémoire.Comment allez-vous vous préparer pour ce show ? Le show Brel est déjà prêt (je l’ai joué 80 fois à Paris), mais pour notre venue au Liban, je prépare quelques surprises.Comment êtes-vous arrivé au Liban ? Joëlle Zreik...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut