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Des moyens aériens iraniens en Syrie, selon la presse israélienne

La presse israélienne a dévoilé mardi des informations sur la présence en Syrie d'une "force aérienne" iranienne constituée notamment d'avions civils qui pourraient avoir été utilisés pour des transferts d'armement.  

Ces moyens aériens, dit-elle, pourraient être pris pour cibles si la République islamique décidait de riposter au raid aérien du 9 avril contre la base syrienne T-4, qui a coûté la vie à sept Gardiens de la Révolution iranienne et qu'elle impute à l'armée israélienne. .

Les chaînes et les sites d'informations israéliens ont diffusé des images satellitaires et une carte de cinq bases aériennes de Syrie, où des drones et des avions cargo iraniens auraient été repérés, et ont divulgué les noms de trois officiers du corps des Gardiens qui superviseraient des projets annexes, tels que le déploiement de batteries de missiles.

L'information provient selon eux de l'armée israélienne, qui se refuse à tout commentaire sur le sujet. Un membre des services de sécurité a toutefois laissé entendre que l'état-major était à l'origine de ces fuites et qu'il considère les moyens aériens des Gardiens "comme l'entité qui tentera d'attaquer Israël en représailles aux frappes contre la base T-4".

Selon Roni Daniel, expert militaire de la chaîne Mako, les autorités israéliennes s'attendent à des tirs de missiles iraniens ou à un raid de drones en provenance de Syrie. Elles sont selon lui "parfaitement au courant" de la présence de moyens aériens iraniens en Syrie, qui seront "sévèrement pilonnés" si Téhéran opte effectivement pour des représailles militaires.

Compte tenu des tensions avec l'Iran en Syrie, l'armée de l'air israélienne a renoncé à envoyer des avions de chasse F-15 pour participer aux manoeuvres Red Flag sous commandement américain qui doivent débuter le 30 avril, rapporte quant à elle la radio militaire. 

La presse israélienne a dévoilé mardi des informations sur la présence en Syrie d'une "force aérienne" iranienne constituée notamment d'avions civils qui pourraient avoir été utilisés pour des transferts d'armement.  Ces moyens aériens, dit-elle, pourraient être pris pour cibles si la République islamique décidait de riposter au raid aérien du 9 avril contre la base...