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Frappes en Syrie: Berlin "soutient" une "intervention militaire nécessaire et appropriée", dit Merkel

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré samedi que son gouvernement "soutenait" les frappes visant le régime syrien, une "intervention militaire nécessaire et appropriée" après l'attaque chimique présumée menée il y a une semaine à Douma qui a fait des dizaines de morts.

"Nous soutenons le fait que nos alliés américains, britanniques et français (...) aient pris leurs responsabilités", a indiqué Mme Merkel dans un communiqué. "L'intervention militaire était nécessaire et appropriée afin de préserver l'effectivité de l'interdiction des armes chimiques et prévenir le régime syrien contre de nouvelles infractions".

"Tout porte à croire que le régime de (Bachar el-Assad) porte la responsabilité" de l'attaque chimique présumée du 7 avril dans la ville syrienne alors rebelle de Douma, a estimé Mme Merkel, qui avait annoncé jeudi que l'Allemagne ne prendrait pas part à des actions militaires.

Il est aussi probable que le régime de Damas a également employé "à plusieurs reprises dans le passé des armes chimiques contre son propre peuple", poursuit la chancelière.

"Cent ans après la fin de la Première guerre mondiale" qui a marqué les débuts de la guerre chimique moderne, "nous devons tous lutter contre l'érosion de la convention sur les armes chimiques. L'Allemagne entreprendra de façon déterminée tous les efforts diplomatiques en ce sens", a-t-elle ajouté.

Les Etats-Unis, la France et le Royaume-Uni ont lancé samedi des frappes concertées en Syrie contre le régime de Bachar al-Assad, une semaine après l'attaque chimique présumée à Douma.

Les frappes, selon le président américain Donald Trump, ont visé "des cibles associées aux capacités du dictateur syrien Bachar al-Assad en matière d'armes chimiques".

Plusieurs ministres de Mme Merkel ont eux aussi approuvé samedi ces frappes.

"Il est juste que les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne aient pris ces mesures", a estimé dans un communiqué la ministre de la Défense, Ursula von der Leyen. "A présent, tout doit être entrepris pour que le processus politique des pourparlers de Genève soit réactivé et que la souffrance de la population syrienne prenne fin."

Le chef de la diplomatie Heiko Maas a estimé que l'intervention militaire "contribuait à rendre plus compliquées" un nouvel éventuel emploi d'armes chimiques par Damas.

Mais "seule une solution politique pourra apporter une paix durable", a insisté le ministre social-démocrate. Berlin "soutiendra de toutes ses forces le travail des Nations unies à travers le processus de Genève des Nations unies", a-t-il dit. "Seul" un processus politique peut apporter aux Syriens "un avenir dans la sécurité et sans guerre".

M. Maas a déclaré à l'hebdomadaire Der Spiegel de samedi ne pas être "un pacifiste" - "J'ai tiré la conclusion de l'histoire allemande particulière qu'il peut malheureusement y avoir des moments où des moyens militaires doivent en dernier ressort être engagés" - et être sur la même ligne que la chancelière quant à une non-intervention armée de Berlin: "Ce n'est pas le rôle que, en accord avec nos partenaires, nous voulons endosser dans ce conflit."

La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré samedi que son gouvernement "soutenait" les frappes visant le régime syrien, une "intervention militaire nécessaire et appropriée" après l'attaque chimique présumée menée il y a une semaine à Douma qui a fait des dizaines de morts."Nous soutenons le fait que nos alliés américains, britanniques et français (...) aient pris leurs...