La chambre d’accusation de Beyrouth a lancé hier un mandat d’arrêt à l’encontre de la journaliste Maria Maalouf pour diffamation et calomnie envers le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Une plainte avait été déposée contre elle par l’avocat Achraf Moussaoui et d’autres personnes, pour incitation à l’assassinat.
En janvier dernier, le premier juge d’instruction de Beyrouth, Ghassan Oueidate, avait publié un acte d’accusation contre Mme Maalouf, lui reprochant d’avoir « exposé le Liban et les Libanais à des actes hostiles et la sédition confessionnelle ». Sur son compte Twitter, la journaliste avait écrit en mars 2017 : « Si Israël considère Nasrallah comme un ennemi, pourquoi n’effectue-t-il pas de raid aérien pour s’en débarrasser ? » Elle avait également écrit : « Si Israël veut vraiment la paix, il n’a pas d’autre choix que d’éliminer Nasrallah qui lui fait la guerre. »
Cette procédure engagée contre la journaliste remonte à plusieurs mois et cette dernière ne s’est jamais présentée devant les juges.
Liban - Justice
Mandat d’arrêt contre la journaliste Maria Maalouf
OLJ / le 14 avril 2018 à 00h00
CES PHRASES SONT-ELLES DES INCITATIONS OU DES SUPPOSITIONS PUISQU,ELLES SONT PRECEDEES D,UN SI... ?
12 h 16, le 14 avril 2018