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Liban

La candidature Chammas : droit de réponse

Nous avons reçu le texte suivant signé du conseil d’administration de l’Association des commerçants de Beyrouth en réponse au billet sur M. Nicolas Chammas publié dans notre édition du 11 avril. Nous publions de très larges extraits de ce texte.

Nous avons pris connaissance avec consternation du billet pernicieux à l’encontre de M. Nicolas Chammas publié par M. Michel Touma dans L’OLJ du 11 avril. En vérité, M. Chammas – élu à trois reprises à la présidence de l’Association des commerçants de Beyrouth (l’ACB) – n’était en aucun cas l’initiateur de l’invitation au dîner-débat, lancé à son insu par ses collègues du conseil d’administration.
En cette période électorale, M. Chammas est convié à d’innombrables rencontres devant des audiences multiples. Au nom de quoi aurait-il dû décliner un événement avec des représentants du secteur commercial de Beyrouth qui ont tenu à lui réitérer leur appréciation et leur appui ? C’est tout à l’honneur du conseil d’administration, dont la direction effective est actuellement assurée par la vice-présidence, d’avoir organisé une telle rencontre, nonobstant la ridicule assertion d’avoir dû consulter au préalable jusqu’au dernier des milliers d’adhérents à l’association.
À l’évidence, M. Chammas – déjà très présent sur la scène publique et médiatique – n’a nul besoin de recourir aux moyens de l’association pour consolider son image de marque et son cercle d’influence. L’ACB, contrairement à l’affirmation de M. Touma, n’est pas un centre de « pouvoir ». Pourquoi donc feint-il de voir une paille dans l’œil de l’association, alors qu’il ignore avec superbe la poutre dans l’œil des ministres-candidats ? Pourquoi ne leur demande-t-il pas de démissionner de leurs éminentes fonctions exécutives, alors que M. Chammas s’est, de son propre chef, mis en retrait provisoire des affaires de l’association ?
Au lieu de décocher une flèche empoisonnée, qui se brisera comme tant d’autres avant elle, en direction de M. Chammas – perçu comme une référence d’intégrité et d’éthique au niveau national (il a d’ores et déjà annoncé que s’il était élu, il renoncerait à son salaire de député au profit d’œuvres caritatives) – M. Touma aurait été mieux inspiré de dresser à M. Chammas un « portrait » objectif, tel que ceux consacrés aux autres candidats.

Le conseil d’administration
de l’Association des commerçants de Beyrouth

– S’il est vrai que le dîner-débat en question a été organisé par le conseil d’administration de l’association « à l’insu » de M. Nicolas Chammas, celui-ci aurait dû alors, par éthique, s’opposer à cette initiative pour tenir l’association à l’écart de la bataille électorale. M. Chammas serait sorti assurément très grandi de cette démarche et aurait montré qu’il se démarque de l’attitude traditionnelle de certains responsables.
– Il est clairement indiqué dans le billet que si le cas des ministres-candidats n’a pas été soulevé, c’est uniquement en raison du fait qu’un remaniement ministériel dans le contexte présent n’est pas réaliste et réalisable.

Nous avons reçu le texte suivant signé du conseil d’administration de l’Association des commerçants de Beyrouth en réponse au billet sur M. Nicolas Chammas publié dans notre édition du 11 avril. Nous publions de très larges extraits de ce texte. Nous avons pris connaissance avec consternation du billet pernicieux à l’encontre de M. Nicolas Chammas publié par M. Michel...

commentaires (1)

SIMPLEMENT ECRIT/DIT ? TOUT EST DANS CETTE PHRASE DE M TOUMA :""S’il est vrai que le dîner-débat en question a été organisé par le conseil d’administration de l’association « à l’insu » de M. Nicolas Chammas, celui-ci aurait dû alors, par éthique, s’opposer à cette initiative pour tenir l’association à l’écart de la bataille électorale."" COMBIEN DE CES HOMMES oseraient se targuer d'avoir meme un soupcon d'ETHIQUE dans leur tete ?

Gaby SIOUFI

10 h 39, le 13 avril 2018

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Commentaires (1)

  • SIMPLEMENT ECRIT/DIT ? TOUT EST DANS CETTE PHRASE DE M TOUMA :""S’il est vrai que le dîner-débat en question a été organisé par le conseil d’administration de l’association « à l’insu » de M. Nicolas Chammas, celui-ci aurait dû alors, par éthique, s’opposer à cette initiative pour tenir l’association à l’écart de la bataille électorale."" COMBIEN DE CES HOMMES oseraient se targuer d'avoir meme un soupcon d'ETHIQUE dans leur tete ?

    Gaby SIOUFI

    10 h 39, le 13 avril 2018

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