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Culture - Exposition

Les masques double je(u) de Lina Husseini

L’humour est à l’honneur à la galerie Exode. L’artiste y présente son univers coloré, aux inspirations et aspirations multiples.

Des créations privilégiant le recyclage et principalement composées d’assemblage de matières.

L’exposition de Lina Husseini à la galerie Exode, intitulée « Second degré », l’est à plusieurs niveaux. Il s’agit là de la seconde exposition solo de l’artiste. En 2014, elle dévoilait des animaux faits en papier mâché. Cette fois-ci, ce sont toujours des créations privilégiant le recyclage et principalement composées d’assemblage des matières : bois, métal, argile et mosaïque. Ses œuvres sont aussi et surtout imprégnées de son second degré à elle. Cet humour qu’elle revendique et qu’elle instrumentalise pour faire passer des messages sans jamais se prendre au sérieux. Husseini se définit elle-même comme une autodidacte et confie ne pas détenir une « technique académique ». Ainsi, elle laisse une large place à l’improvisation et privilégie ses élans d’imagination, nourris de ses voyages, de ses affinités personnelles et des artistes qu’elle admire. Si ses masques peuvent rappeler ceux du Japon, leur décomposition évoque aussi l’asymétrie de Pablo Picasso, qu’elle chérit et à qui elle rend hommage avec une œuvre nommée Paloma, en référence à la fille du maître. D’autres œuvres peuvent faire référence au surréalisme de Salvador Dali. Très attachée à l’art contemporain, Husseini déclare en effet s’inspirer d’autres grands noms : Alberto Giacometti, Henri Matisse ou encore Fernand Léger, pour délivrer un travail en double face, en double je(u). Attirée par le pop art et le rock’n’roll, elle dédie un juke box à ses groupes et musiciens préférés ; parmi eux : David Bowie, les Rolling Stones, les Beatles et autres Baxter Dury…
Bien qu’elle soit attachée à la légèreté, ses créations révèlent aussi ses inquiétudes face au monde, à l’ environnement et notamment aux ravages du plastique qui envahit les océans, causant la perte des espèces marines.
En bref, cette exposition est bien à l’image de l’artiste : pétillante, solaire et non protocolaire.

Galerie Exode
« Second Degré », jusqu’au 16 avril 2018. Rue Accaoui, Achrafieh, Beyrouth.
Tél. 01/336464

L’exposition de Lina Husseini à la galerie Exode, intitulée « Second degré », l’est à plusieurs niveaux. Il s’agit là de la seconde exposition solo de l’artiste. En 2014, elle dévoilait des animaux faits en papier mâché. Cette fois-ci, ce sont toujours des créations privilégiant le recyclage et principalement composées d’assemblage des matières : bois,...

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