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Culture - Festival al-Bustan

Lorsque Bach se rend à Jbeil...

Dans  le beau cadre de l’église Mar Charbel Maad, le jeune violoncelliste
Victor-Julien Laferrière présente ce soir à 19 heures les « Suites n° 1, 3 et » 5 de Bach.

Victor-Julien Laferrière, premier violoncelliste lauréat du prestigieux concours Reine Élisabeth de Belgique,

Né dans une famille de clarinettistes (sa mère et son père sont soliste à l’Opéra de Paris), le jeune Laferrière entre en musique à l’âge de quatre ans. À 7 ans, il étudie le violoncelle avec René Benedetti, avant d’intégrer le Conservatoire de Paris à 13 ans dans la classe de René Pidoux, dont il sort en 2008 flanqué du premier prix. Par la suite, il fréquente de 2009 à 2016 d’autres écoles européennes, dont, de 2005 à 2011, l’Académie de musique internationale de Seiji Ozenawa. En 2012, Victor-Julien Laferrière remporte le premier prix ainsi que les deux prix spéciaux du Concours international du printemps de Prague avant d’être nommé aux Victoires de la musique classique 2013 dans la catégorie « Révélation soliste instrumental ». Musicien accompli, il affectionne également la musique de chambre. Ainsi, en 2012, il crée, avec la violoniste Mi-Sa Yang et le pianiste Adam Laloum, le trio Les Esprits, et leur premier album, paru chez Mirare en 2014, comprend le Trio n° 6 de Beethoven et le n° 3 de Schumann.
Que ce soit en trio ou en soliste, le jeune artiste se produit constamment dans toute l’Europe avec divers orchestres. L’année 2017 est celle de sa consécration. Il devient le premier violoncelliste lauréat du prestigieux concours Reine Élisabeth de Belgique, dans lequel ne figuraient jusqu’à présent que les catégories chant, piano et violon.
Les Suites qu’il interprète ce soir dans le cadre du festival al-Bustan, pour un concert extra-muros à Jbeil, sont un élément incontournable du répertoire pour violoncelle, car Bach y présente toutes les possibilités polyphoniques de l’instrument. Si de grands musiciens se sont pliés à cet exercice (et non des moindres, comme Yo-Yo-Ma, Mstislav Rostropovitch, Pierre Fournier, Jaqueline du Pré…), certains ont attendu la maturité pour enregistrer les Suites. On a souvent l’occasion de les écouter dans différentes œuvres audiovisuelles : comme accompagnement dans le téléfilm Six Crimes sans assassins en 1990, mais aussi dans le film Master and Commander en 2003, Les Amours imaginaires de Xavier Dolan en 2010, mais aussi avec Yo-Yo Ma en personne, qui interprète un morceau des Suites dans la série West Wing, à l’occasion de Noël à la Maison-Blanche.

Né dans une famille de clarinettistes (sa mère et son père sont soliste à l’Opéra de Paris), le jeune Laferrière entre en musique à l’âge de quatre ans. À 7 ans, il étudie le violoncelle avec René Benedetti, avant d’intégrer le Conservatoire de Paris à 13 ans dans la classe de René Pidoux, dont il sort en 2008 flanqué du premier prix. Par la suite, il fréquente de 2009 à...

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