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Liban - Assassinat de Hariri

TSL rejette la demande d’acquittement de Oneïssi

La chambre de première instance du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a rejeté hier la requête de la défense de Hussein Oneïssi d’obtenir un non-lieu pour insuffisance de preuves.
Dans l’énoncé des motifs de sa décision, la chambre a estimé que l’accusation avait « fourni suffisamment de preuves » pouvant justifier une condamnation de Hussein Oneïssi. « La requête de son acquittement est par conséquent rejetée », a déclaré le président de la chambre, le juge David Re.
Les juges ont admis que la plupart des éléments recueillis à l’encontre de M. Oneïssi, basés notamment sur des enregistrements de téléphonie mobile ou des cartes SIM utilisées pendant l’attentat, étaient des preuves circonstancielles. Cependant, le nombre de coïncidences suspectes est tel que « l’accusation dispose de suffisamment de preuves permettant de faire condamner M. Oneïssi pour son implication dans l’attaque » contre Rafic Hariri, a déclaré la juge Janet Nosworthy.
M. Oneïssi est notamment accusé d’avoir recruté un islamiste libanais, Ahmad Abou Adass, et de l’avoir aidé à enregistrer une fausse vidéocassette revendiquant l’attentat au nom d’un groupe fictif et remise à la chaîne de télévision al-Jazira. Quelques minutes après l’attentat, de fausses revendications avaient été faites dans des appels téléphoniques à l’agence Reuters et à la chaîne al-Jazira.
Depuis l’ouverture du procès en janvier 2014, aucun indice prouvant qu’Abou Adass était l’auteur de l’attentat-suicide n’a été découvert. Abou Adass a plutôt été utilisé comme leurre pour « détourner l’attention des médias » des véritables auteurs de l’attentat vers « un groupe fondamentaliste fictif », a estimé la juge Nosworthy.
Les deux principaux accusés sont Moustapha Badreddine, décrit comme le « cerveau » de l’attentat par les enquêteurs, mort depuis, et Salim Ayache, accusé d’avoir été à la tête de l’équipe qui a mené l’attaque. M. Oneïssi et les deux autres suspects sont accusés d’être leurs complices.
Le rejet de la requête de non-lieu donne le coup d’envoi du contre-plaidoyer de la défense, dont la première audience est prévue aujourd’hui.

La chambre de première instance du Tribunal spécial pour le Liban (TSL) a rejeté hier la requête de la défense de Hussein Oneïssi d’obtenir un non-lieu pour insuffisance de preuves.Dans l’énoncé des motifs de sa décision, la chambre a estimé que l’accusation avait « fourni suffisamment de preuves » pouvant justifier une condamnation de Hussein Oneïssi. « La...

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Ils rêvent ces avocats formatés à l’ecole des dictatures

Saleh Issal

06 h 55, le 08 mars 2018

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Commentaires (1)

  • Ils rêvent ces avocats formatés à l’ecole des dictatures

    Saleh Issal

    06 h 55, le 08 mars 2018

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