Le montant des fusions et acquisitions au Liban a atteint 115 millions de dollars sur les deux premiers mois de 2018, d’après le fournisseur d’informations financières néerlandais Bureau Van Dijk, racheté par l’entreprise américaine Moody’s en mai 2017.
Relayé par le Lebanon This Week de la Byblos Bank, ce montant correspond à une seule vente : celle des parts de la holding d’investissements saoudienne, Kingdom Holding, dans l’hôtel Four Seasons de Beyrouth à un groupe d’investisseurs privés en janvier dernier. Kingdom Holding est dirigée par le prince millionnaire saoudien al-Walid ben Talal, relâché fin janvier près de trois mois après son arrestation dans le cadre d’une purge anticorruption sans précédent dans le royaume. Mi-janvier, Reuters précisait que ces parts étaient en vente depuis longtemps et n’étaient pas liées à la détention d’al-Walid ben Talal.
Cette somme correspond également à 3,7 % du total des 3,2 milliards de dollars consacrés aux fusions et acquisitions dans la zone MENA sur les deux premiers mois de l’année. C’est le cinquième montant le plus élevé dans la région, derrière les Émirats arabes unis (2 milliards de dollars), le Qatar (371 millions de dollars), l’Égypte (201 millions de dollars) et Bahreïn (158 millions de dollars). Le Liban se classe devant la Jordanie, le Maroc, l’Arabie saoudite, Oman et la Tunisie.
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