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Moyen Orient et Monde - Iran

Une manifestante contre le voile fait sensation sur la Toile

Vida Movahed, la première manifestante contre l’obligation faite aux femmes de se voiler dans l’espace public, arrêtée fin décembre 2017. Photo tirée de Twitter

Les réseaux sociaux iraniens commentaient abondamment hier une vidéo montrant un policier pousser une jeune femme manifestant seule en pleine rue contre l’obligation du port du voile pour la faire tomber de sa scène improvisée. La vidéo, tournée à la tombée de la nuit et mise en ligne sur les réseaux sociaux jeudi soir, semble avoir été prise rue Enghelab, artère animée du centre de Téhéran, à l’endroit même où une première manifestante contre l’obligation faite aux femmes de se voiler dans l’espace public avait été arrêtée fin décembre. Depuis lors, quelques dizaines d’Iraniennes ont suivi son exemple, publiant des photos d’elles dans la rue ou des parcs, tête nue, brandissant leur voile en signe de défi au bout d’une perche ou de leur bras levé.
C’est dans cette dernière posture qu’apparaît la femme de la vidéo, juchée sur une armoire de voirie, les longs cheveux clairs, coiffés en queue de cheval. Deux policiers lui ordonnent tour à tour de descendre, l’un de manière autoritaire, l’autre poliment. La femme ne bouge pas et répond à plusieurs reprises d’une voix calme : « Dites-moi ce que je fais de mal et je descendrai. » « Perturbation de l’ordre public », dit un des agents. Un attroupement se forme. Un homme hors champ lance : « Applaudissons-la », et on entend quelques applaudissements.
Dans une seconde séquence de la vidéo, tournée vraisemblablement à partir d’un téléphone, l’un des deux policiers se hisse au niveau de la femme et la pousse, la faisant tomber. Les badauds s’indignent. « Où sont les droits de l’homme ? » demande une voix masculine. On ignorait dans l’immédiat quel a été le sort de la jeune femme après cet incident. Annonçant l’arrestation d’une autre contestatrice mercredi soir dans le nord de Téhéran, l’avocate Nasrin Sotoudeh, engagée pour la défense des droits de l’homme, écrit sur son compte Facebook que le policier a enfreint la loi car « aucun homme n’a le droit de traiter une femme de la sorte ». « Cette même police qui fait tomber la fille de la rue Enghelab est celle qui est chargée d’assurer la sécurité », réagit un utilisateur de Twitter. En République islamique d’Iran, la loi impose aux femmes de sortir tête voilée et le corps couvert d’un vêtement ample plus ou moins long. Depuis fin décembre, une trentaine de manifestantes au moins ont été arrêtées à Téhéran pour avoir défié cette règle.

Source : AFP

Les réseaux sociaux iraniens commentaient abondamment hier une vidéo montrant un policier pousser une jeune femme manifestant seule en pleine rue contre l’obligation du port du voile pour la faire tomber de sa scène improvisée. La vidéo, tournée à la tombée de la nuit et mise en ligne sur les réseaux sociaux jeudi soir, semble avoir été prise rue Enghelab, artère animée du centre...

commentaires (1)

conditions de la femme, ont parle toujours de l'Iran !! et l'arabie saoudite ? a quand une femme élèvera son niqab ????

Talaat Dominique

12 h 11, le 24 février 2018

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Commentaires (1)

  • conditions de la femme, ont parle toujours de l'Iran !! et l'arabie saoudite ? a quand une femme élèvera son niqab ????

    Talaat Dominique

    12 h 11, le 24 février 2018

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