C'est la première fois que les Forces démocratiques syriennes (FDS) revendiquent une attaque contre les forces turques de l'autre côté de la frontière.
Les autorités turques n'ont pas réagi officiellement à l'incident.
Ankara a déclenché le 20 janvier une offensive contre la région d'Afrine, dans le nord-est de la Syrie, pour y chasser la milice des Unités de protection du peuple (YPG) - principale branche des FDS - qualifiée de "terroriste" par la Turquie mais alliée des Etats-Unis dans la lutte contre le groupe jihadiste Etat islamique(EI).
L'opération, baptisée "Rameau d'Olivier", est également menée par des groupes rebelles syriens alliés d'Ankara.
"Nos forces ont mené une opération ciblée contre un centre où se rassemblent des soldats turcs" et des groupes syriens alliés dans le district de Kirikhan dans la province turque de Hatay, dans le sud de la Turquie, ont indiqué les FDS dans un communiqué, faisant état de victimes sans préciser le nombre.
"Nous appelons les civils à se tenir à distance des positions contrôlées" par les forces turques, poursuit l'alliance arabo-kurde.
Les médias turcs ont de leur côté rapporté samedi que deux soldats et cinq combattants syriens avaient été blessés par un tir de mortier visant un poste de police dans le district de Kirikhan.
Près d'un mois après le lancement de l'offensive turque, les affrontements se poursuivent sur plusieurs axes à la périphérie de la région d'Afrine, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Quelques 95 civils de l'enclave kurde sont morts depuis le début de l'opération, d'après l'Observatoire, alors qu'Ankara nie avoir pris pour cible des civils depuis le lancement de son offensive.
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