Rechercher
Rechercher

Moyen Orient et Monde

Pour Tillerson, la crise du Golfe nuit à la sécurité régionale

Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, a appelé hier le Qatar et les quatre pays qui le boycottent à mettre fin à la crise diplomatique qui dure depuis plus de huit mois, en affirmant qu’elle nuisait à la sécurité régionale. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et Bahreïn ont rompu le 5 juin toutes leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l’accusant de soutenir des mouvements extrémistes et de se rapprocher de l’Iran, grand rival régional de Riyad. Doha nie soutenir des groupes extrémistes.
Présent à Koweït pour assister à une réunion de la coalition antijihadistes menée par les États-Unis, le chef de la diplomatie américaine a affirmé que son pays œuvrait au règlement de la crise du Golfe. « Ce genre de divisions est contreproductif pour la sécurité de la région », a indiqué M. Tillerson.
Le chef de la diplomatie américaine a appelé en outre, à Koweït, la coalition internationale contre le groupe État islamique à ne pas baisser la garde devant la menace jihadiste, malgré les succès militaires en Irak et en Syrie. Si « environ 98 % du territoire jadis contrôlé par l’EI en Irak et en Syrie a été libéré », le groupe « demeure une menace sérieuse », a prévenu Rex Tillerson.

Le secrétaire d’État américain, Rex Tillerson, a appelé hier le Qatar et les quatre pays qui le boycottent à mettre fin à la crise diplomatique qui dure depuis plus de huit mois, en affirmant qu’elle nuisait à la sécurité régionale. L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et Bahreïn ont rompu le 5 juin toutes leurs relations diplomatiques avec le Qatar,...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut