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Lifestyle - Télévision

Tara Khattar, la Libanaise rebelle de Top chef

Après avoir été l’ambassadrice de Dewars, en 2016, à 25 ans à peine, la jeune chef, des étoiles plein les yeux, gravit quatre à quatre les marches du succès et participe à l’aventure « Top chef » France, à partir du 31 janvier sur M6. Une première pour une Libanaise.

Tara Khattar. Photo Nicolas Gouhier/M6

Elle n’a peur de rien, Tara Khattar. Ni des aventures en solo, ni des projets énormes, ni de l’inconnu, ni même de l’extrême fatigue. « Je ne dis jamais non », affirme-t-elle de sa voix grave et légèrement éraillée. Alors quand la production de l’émission Top chef la contacte pour lui proposer de passer un casting et des tests, la jeune femme, la main droite encore immobilisée par une douleur postopératoire, y va sans hésiter. Forte de ses années d’études à l’Institut Bocuse, puis à la New York University où elle décroche un master en Food Studies, forte de son passage aussi chez Joël Robuchon et munie de recettes faciles partagées par ses confrères Youssef Akiki et Pierre Abi Haïla, elle débarque intimidée, mais prête à tout. « Les autres candidats avaient eu le temps de se préparer, je n’ai eu qu’une courte semaine pendant laquelle, en plus, je travaillais le matin et j’avais des séances de physiothérapie le soir. » La chef traiteur et consultante étonne et séduit. Et est prise. Seule candidate non européenne et non résidente en France, elle doit affronter, dans cette 9e édition du concours Top chef, diffusé sur M6, 14 chefs ou sous-chefs (au total trois femmes contre douze hommes), qui sont tous des professionnels dotés d’une expérience dans des restaurants étoilés. « Je sais que ça va être la plus belle expérience de ma vie », confie-t-elle en parlant très vite, comme tout ce qu’elle fait. Le privilège des jeunes impatients qui lui a réussi.

Le style Tara
« Tu es une star et tu ne le sais pas encore », lui avait soufflé un jour Stephen Zagor, son professeur d’université qui est également le doyen d’une grande école culinaire aux États-Unis. Star, elle l’était déjà dès les premiers jours, en imposant un style culinaire qui se conjugue parfaitement avec son look : rouge à lèvres foncé qui souligne un sourire éclatant, bandana noir et ongles toujours parfaitement manucurés. « Je suis une femme d’abord », tient-elle à préciser.

Tara Khattar va donc affronter des candidats de haut niveau, face aux pailles affûtées du jury composé de Michel Sarran, Philippe Etchebest, Hélène Darroze et Jean-François Piège. Comme l’an dernier, chacune de ces stars de la cuisine devra superviser une brigade et tout faire pour mener ses cuisiniers jusqu’à la finale. Jean-François Piège sera un peu moins présent que les autres juges et réserve aux candidats et aux spectateurs des épreuves inédites.

N’ayant peur de rien ni de personne, la candidate libanaise confie : « Je vais me battre contre les points forts de chacun, et pas les points faibles. » Surnommée la « cuisinière rebelle », elle n’en fera qu’à sa tête, dans un contexte et des conditions de travail difficiles. Ce qui fait le charme et l’intérêt de cette émission. « Pour la première fois, ma cuisine est publique. Tout est filmé, même nos erreurs. Nous devons travailler rapidement, sans cahier de recettes, avec une caméra, un journaliste et un jury qui nous suivent dans un petit espace. Tout doit être propre, clair, net et précis. Et puis je dois m’habituer à m’exprimer en français, dans un langage culinaire compréhensible. » Décidée à proposer des plats d’inspiration libanaise, à prendre des risques dans cet exercice qu’elle qualifie de « très intime », elle poursuit : « C’est tout moi dans cette assiette. »

Fière d’être libanaise, « je l’ai dit », mais « pas du Liban comme il est actuellement », elle partage son emploi du temps chargé entre New York, Paris et Beyrouth, entre son métier de consultant et celui de traiteur, animée par un tempérament de feu et une ambition sans limites. « Je rêve d’être dans dix ans la Martha Stewart du Moyen-Orient, de devenir un label qui se décline en livres et shows télévisés. De démocratiser la cuisine. »
« Descends de ton nuage », lui avait-on conseillé, quand elle rêvait, petite, de briller derrière les fourneaux. Face à ces pessimistes, elle répond : « Aujourd’hui, ce sont eux qui montent vers mon nuage ! »
Gageons que celle que l’on surnomme « princesse » ou « soleil », la demoiselle dix mille volts va en étonner plus d’un dans une carrière qui évolue rapidement. À vos postes donc à partir du mercredi 31 janvier sur M6 à 22 heures (heure locale).


Instagram: @tarakhattarofficial
Facebook: @tarakhattarofficial
Website: tarakhattar.com


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commentaires (5)

Nous lui souhaitons beaucoup de succès. Mille bravos

Sarkis Serge Tateossian

14 h 53, le 24 janvier 2018

Tous les commentaires

Commentaires (5)

  • Nous lui souhaitons beaucoup de succès. Mille bravos

    Sarkis Serge Tateossian

    14 h 53, le 24 janvier 2018

  • Bravo pour Tara Khattar,étoile libanaise qui brille partout .

    Antoine Sabbagha

    11 h 27, le 24 janvier 2018

  • Je ne suis pas certain que "Martha Stewart du Moyen-Orient" c'est un bon objectif ; Martha Stewart n'est-elle pas condamnée à cinq mois de prison pour obstruction à la justice et citée dans les Paradise Papers pour avoir investi aux Bermudes. Pourquoi est-ce que le rêve des Libanais est de devenir très riche pour ensuite faire de la philanthropie ? Mais bon, en tous cas bonne chance avec la cuisine, à la limite un bon chef de cuisine doit certainement aussi être un bon entrepreneur !

    Stes David

    10 h 19, le 24 janvier 2018

  • Quel plaisir de voir le sourire éclatant de cette jeune femme au saut du lit après m'être farci toutes les mauvaises nouvelles venant de ce beau pays!

    Marionet

    08 h 54, le 24 janvier 2018

  • SOUHAITS DE REUSSITE !

    LA LIBRE EXPRESSION

    07 h 52, le 24 janvier 2018

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