Rechercher
Rechercher

Lifestyle - Échappée belle

Lundi on a déprimé, dimanche on se console

Tout le monde le sait pour le vivre chaque année dans un rituel à la fois mélancolique et triste. Entre fatigue(s) accumulée(s), bilans et rêves inachevés, entre séparations et retrouvailles, fin d’année et début, sous un ciel souvent grisonnant, en ce moment, chargé de lourds nuages. Entre le Blue Monday, qui tombe le troisième lundi du mois, soit le 15 janvier cette année, et le National Hugging Day, ce dimanche, quelques jours pour se laisser aller, se faire du bien et dépoussiérer les mauvaises énergies qui ont tendance à s’accrocher à nos humeurs fragiles.
Le sapin de Noël chez certains retardataires clignote encore de mille feux qui ont l’air de s’ennuyer. Premier geste thérapeutique : le démonter aujourd’hui. Ranger les souvenirs de ces fêtes à présent dépassées, réunions entre amis et retrouvailles familiales trop gourmandes et, pour se faire du bien en attendant dimanche et ses câlins, pour (re)trouver le sourire, se souvenir d’Oliver Hardy. Revoir des films où la comédie avait une recette simple, des plaisanteries naïves et une poésie touchante. Hardy, né le 18 janvier 1892, continue de faire sourire avec sa tronche ronde, sa moustache à la Hitler, qui faisait encore rire dans ces années d’avant-Deuxième Guerre mondiale. Un Hardy surprenant, qui a fait du chant lyrique, des études de droit, qui était franc-maçon, qui a chanté dans des cabarets et démarré sa carrière d’acteur sous le pseudo de Babe. Lorsqu’il devient le Hardy de Laurel, il forme avec ce dernier un duo qui saura passer du cinéma muet au parlant, accumulant de nombreux succès parmi lesquels The Music Box, qui a obtenu l’Oscar du meilleur court-métrage de comédie en 1932.
Ainsi arrivera en douceur le National Hugging Day, une journée tendresse dans ce monde de brutes célébrée le 21 janvier. Créé par Kevin Zaborney il y a 32 ans, ce rendez-vous a évolué jusqu’à demander et accueillir des free hugs par des passants, des étrangers qui ne se connaissent même pas. Besoin d’amour, chantait la regrettée France Gall, parce que Le monde est stone. Parfois un simple geste suffit pour faire du bien et être mieux. Gratuit, partagé. À dimanche donc.

C. H.

Tout le monde le sait pour le vivre chaque année dans un rituel à la fois mélancolique et triste. Entre fatigue(s) accumulée(s), bilans et rêves inachevés, entre séparations et retrouvailles, fin d’année et début, sous un ciel souvent grisonnant, en ce moment, chargé de lourds nuages. Entre le Blue Monday, qui tombe le troisième lundi du mois, soit le 15 janvier cette année, et le...

commentaires (0)

Commentaires (0)

Retour en haut