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Moyen Orient et Monde - France

Macron refuse toute reconstitution d’une « jungle » à Calais

Le président français Emmanuel Macron a rencontré des migrants, lors de son déplacement hier à Calais. Pool/Michel Spingler/AFP

Le président français Emmanuel Macron a affirmé hier que l'État « ne laissera pas se reconstituer une "jungle" » à Calais, en référence à l'immense bidonville de plus de 8 000 migrants qui avait été démantelé fin 2016, critiquant par ailleurs vivement les « incohérences » de la politique européenne d'asile. « Tout est fait pour que le passage illégal ne soit pas possible à Calais », qui « n'est pas une porte d'entrée dérobée vers l'Angleterre », a-t-il ajouté, en assurant que l'État ne laisserait pas « se construire des filières illégales » dans cette région, lors d'un discours devant les forces de l'ordre de Calais.
Le président français s'est rendu hier à la rencontre des élus, des associations et des forces de l'ordre à Calais, face aux côtes anglaises, pour défendre sa politique controversée sur l'immigration, dans cette ville portuaire emblématique de la crise des migrants en Europe. Il a débuté son déplacement en rencontrant des migrants hébergés dans un nouveau centre d'accueil à Croisilles (Nord).
Le président a par ailleurs souhaité une « politique européenne conséquente », soulignant « les insuffisances et incohérences » de l'UE dont les conséquences sont ressenties « dans nombre de cas » à Calais. Il a vivement critiqué le système de Dublin, ce principe d'examen de la demande d'asile par le premier État d'entrée dans l'UE. « Le système de Dublin tel qu'il a été mis en place est plein d'incohérences. En tout cas, il n'est pas aujourd'hui satisfaisant », a-t-il tancé, jugeant cependant que le remplacer par un système où la demande d'asile pourrait être déposée dans n'importe quel État européen n'est « pas une solution envisageable à court terme car elle conduirait à déresponsabiliser tous les pays d'entrée ». « Ce que nous devons faire, c'est organiser une politique européenne plus solidaire à l'extérieur et en son sein, et donc mettre plus de moyens au contrôle des frontières, plus de cohérence dans la politique à l'extérieur de nos frontières (...) », a-t-il estimé. « C'est en cours mais cela va trop lentement. »

Source : AFP

Le président français Emmanuel Macron a affirmé hier que l'État « ne laissera pas se reconstituer une "jungle" » à Calais, en référence à l'immense bidonville de plus de 8 000 migrants qui avait été démantelé fin 2016, critiquant par ailleurs vivement les « incohérences » de la politique européenne d'asile. « Tout est fait pour que le passage illégal ne soit pas possible...
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