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Sport - Rallye-raid Dakar 2018

La dernière chance de Loeb

Une première pour la dernière ? Sébastien Loeb se lance dans une troisième et ultime tentative d'ajouter à son palmarès le Dakar, mais les prétendants se bousculent face à lui, avant le départ aujourd'hui de Lima, au Pérou.
Neuvième en 2016, deuxième en 2017... La logique voudrait que Loeb, en progression constante en rallye-raid avec Peugeot, soit sacré le 20 janvier à l'arrivée à Cordoba, en Argentine, pour marquer encore plus de son empreinte l'histoire de son sport. Seuls trois hommes ont réussi à remporter le championnat du monde des rallyes WRC et le Dakar : Ari Vatanen, Juha Kankkunen et Carlos Sainz. « Pour moi, c'est un peu l'année ou jamais pour la victoire. Nous savons que nous pouvons le faire », estime le nonuple champion du monde WRC. Mais son apprentissage en rallye-raid est aussi rapide qu'accidenté. Sa performance prometteuse sur le Dakar 2017 a ainsi été suivie par deux déceptions, un abandon sur le Silk Way Rally puis une 2e place au Maroc, alors qu'il avait longtemps couru en tête. Accompagné par son copilote de toujours, Daniel Elena, « on a connu (en rallye-raid) une sortie de route, des problèmes techniques et de navigation. On les a toutes faites déjà ! » rit-il, espérant que les choses tournent enfin en sa faveur.
Car le temps est compté. Pour lui, comme pour Peugeot, ce Dakar sera le dernier. La marque au lion reste sur un triplé historique l'an passé. Cette année, le constructeur français n'ambitionne pas moins qu'un nouveau feu d'artifice à l'arrivée, ce qui fait des coéquipiers de Loeb ses plus sérieux adversaires. En première ligne, Stéphane Peterhansel, double tenant du titre, s'élance pour ajouter une unité à son record de succès (13). Cinq fois sacré en moto, Cyril Despres semble aussi en bonne forme, dans la foulée de son Silk Way victorieux en juillet. Reste à savoir si la 3008 DKR Maxi réussira la même prouesse mécanique que sa prédécesseure, moins stable mais plus légère. En raison des nouvelles réglementations sur la masse minimum, « on prend 70 kg, alors que nos concurrents directs sont allégés de 65 à 100 kg. Ce sont des variations jamais vues. On va faire avec, même si ça nous paraît totalement disproportionné », peste Bruno Famin, le patron de l'équipe Peugeot.

En entrée, le désert
Nasser al-Attiyah (Toyota Gazoo), sur son 4x4 Hilux, pourrait ainsi bénéficier d'un coup de boost, tout comme Nani Roma, de retour chez Mini. Al-Attiyah part aussi avec un avantage : sa connaissance du désert, servi en entrée du Dakar dès la première semaine, et qui peut se révéler très compliqué pour Loeb, conscient de sa faiblesse sur le sable. « L'objectif sera d'abord de franchir le Pérou. Ensuite, on verra », philosophe Loeb, qui retrouvera un terrain plus favorable en Argentine.
Côté motos, les dunes du début permettront de dégager une hiérarchie parmi la liste des prétendants, nombreux pour cette édition 2018.

Source : AFP

Une première pour la dernière ? Sébastien Loeb se lance dans une troisième et ultime tentative d'ajouter à son palmarès le Dakar, mais les prétendants se bousculent face à lui, avant le départ aujourd'hui de Lima, au Pérou.Neuvième en 2016, deuxième en 2017... La logique voudrait que Loeb, en progression constante en rallye-raid avec Peugeot, soit sacré le 20 janvier à...

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