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Liban - Liban-Nord

« Pas d’alliance politique ou électorale entre Rifi et Mikati »

La discussion entre les deux leaders tripolitains s'est exclusivement axée sur le développement dans la ville.

C'est autour d'un dîner à Tripoli que l'ancien ministre de la Justice le général Achraf Rifi et l'ancien Premier ministre Nagib Mikati se sont rencontrés jeudi pour discuter des moyens de dynamiser le travail du conseil municipal de la capitale du Nord. En septembre dernier, un « pacte d'honneur » a été proposé par le général Rifi et approuvé par M. Mikati. Ce pacte consiste à mettre de côté les divergences politiques entre les différents leaders tripolitains pour concentrer leurs efforts sur le développement de la ville, l'éternelle abandonnée de l'État libanais.
La rencontre a eu lieu à l'initiative de Walid Kamareddine, le frère du président de la municipalité de Tripoli, Ahmad Kamareddine. D'autres personnalités tripolitaines ont été invitées, dont les députés Samir el-Jisr et Ahmad Karamé et le ministre du Travail Ahmad Kabbara, qui se sont absentés de la réunion pour des raisons professionnelles ou personnelles.
Cette réunion entre les deux leaders tripolitains se répercuterait-elle sur les législatives ? Interrogé par L'Orient-Le Jour à ce sujet, Assaad Béchara, conseiller d'Achraf Rifi, a assuré que la rencontre a été strictement axée sur les questions relatives à la municipalité, au développement de la ville de Tripoli et aux services publics qui doivent être assurés aux habitants. « Il n'y a pas eu de discussion politique entre M. Rifi et M. Mikati puisque la réunion a été entièrement consacrée à l'accord conclu entre eux », a tranché M. Béchara. Bien qu'ils aient en commun un adversaire, Saad Hariri, une éventuelle alliance entre les deux leaders semble être rejetée. Une source proche de l'ancien Premier ministre a abondé dans le même sens : « Cette rencontre entre les deux leaders ne sera en aucune façon traduite en alliance politique ou électorale. »
Par ailleurs, M. Béchara a affirmé à L'OLJ que « les contacts et la coordination se poursuivent entre les parties du front d'opposition, hostile au compromis qui a livré le pays à la mainmise iranienne ». Ce front avait, rappelons-le, commencé à prendre forme en septembre dernier entre le chef du Parti national libéral (PNL), le député Dory Chamoun, le chef du parti Kataëb, le député Samy Gemayel, et M. Rifi. « Ce rassemblement n'a à aucun moment été remis en question et n'a été nullement affecté par l'annonce de la démission de Saad Hariri depuis Riyad le 4 novembre », a insisté le conseiller de M. Rifi.

C'est autour d'un dîner à Tripoli que l'ancien ministre de la Justice le général Achraf Rifi et l'ancien Premier ministre Nagib Mikati se sont rencontrés jeudi pour discuter des moyens de dynamiser le travail du conseil municipal de la capitale du Nord. En septembre dernier, un « pacte d'honneur » a été proposé par le général Rifi et approuvé par M. Mikati. Ce pacte consiste à...

commentaires (2)

ILS SE DISPUTENT LA MEME RUE MAIS RIFI EST BEAUCOUP PLUS AIME DES TRIPOLITAINS !

LA LIBRE EXPRESSION

12 h 06, le 16 décembre 2017

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Commentaires (2)

  • ILS SE DISPUTENT LA MEME RUE MAIS RIFI EST BEAUCOUP PLUS AIME DES TRIPOLITAINS !

    LA LIBRE EXPRESSION

    12 h 06, le 16 décembre 2017

  • je serais tres decu si le tres grand Ashraf Rifi s'associe avec quelqu'un comme mikati. Inutile de dire que je ne voterais ni pour lui si pour ses candidats si c'est le cas. mes conditions pour voter: - aucun parti politique etabli - aucun renouvellement de mandat - aucun candidat qui s'associerait avec un parti/homme politique ensuite c'est le programme politique qui ferait pencher la balance

    George Khoury

    06 h 45, le 16 décembre 2017

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