De nombreuses manifestations ont été organisées hier, du nord au sud du Liban, pour protester contre la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d'Israël et d'y déménager l'ambassade des États-Unis.
À Beyrouth, un rassemblement libano-palestinien s'est tenu devant la mosquée de l'imam Ali dans le quartier de Tarik Jdidé, suite à un appel avant-hier des « partis nationaux ». Le courant du Futur a également lancé un mouvement de protestation dans le centre-ville de Beyrouth, non loin de la tombe de Rafic Hariri, sous le titre « Jérusalem est à nous ». Ce rassemblement a eu lieu en présence des députés Ammar Houri, Kazem Kheir et Khaled Zahramane, ainsi que d'un représentant de l'Organisation de libération de la Palestine, Serhan Serhan.
Un sit-in a également été organisé devant la faculté de droit de l'Université libanaise (branche de Saïda) au cours duquel les étudiants ont scandé des slogans tels que « Jérusalem capitale de la Palestine », « Mort à l'Amérique » et brûlé un drapeau israélien. Un rassemblement populaire de grande ampleur a eu lieu dans le camp palestinien de Aïn el-Héloué, à l'initiative de responsables politiques (lire par ailleurs). Des milliers de Palestiniens des camps de Tyr ont aussi exprimé leur colère après la prière du vendredi, suite à la demande du Hamas, du Fateh et du Jihad islamique. Dans le nord du Liban, à Tripoli, des étudiants ont manifesté devant la mosquée du quartier al-Mina.
Liban
La rue libanaise exprime sa colère
OLJ / le 09 décembre 2017 à 00h00
commentaires (1)
Il.y a un grosse erreur dans l'article. Je ne pense pas que les manifestants ont brûlé un drapeau palestinien.
Paulette Farchakh
00 h 38, le 12 décembre 2017