Rechercher
Rechercher

Économie - Liban / Énergie

Un prêt de 30 millions d’euros de l’AFD approuvé in extremis en commission

Le prêt de l’AFD est en réalité une composante d’un projet conjoint lancé avec la Banque européenne d’investissement (BEI) pour développer les énergies renouvelables au Liban. Photo DR

Les commissions parlementaires mixtes ont approuvé hier un projet de loi portant sur un prêt de 30 millions d'euros (35,4 millions de dollars) accordé par l'Agence française de développement (AFD) à l'État libanais pour financer des projets dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.
« Nous sommes ravis de voir que le processus est réengagé, d'autant plus que ce projet de prêt avait été lancé par l'AFD en 2013 et qu'il avait été approuvé par le Conseil des ministres en 2015 », a expliqué à L'Orient-Le Jour Olivier Ray, le directeur de l'agence au Liban, qui espère désormais que le projet de loi sera approuvé par le Parlement. M. Ray explique en outre que ce prêt est en réalité une « composante » d'un projet conjoint avec la Banque européenne d'investissement (BEI), qui avait accordé de son côté un prêt de 50 millions d'euros (59 millions de dollars), pour une enveloppe totale totalisant 80 millions d'euros. Or, le projet de loi portant sur ce dernier prêt a été approuvé par le Parlement en novembre 2015. « Le projet avait ainsi été scindé en deux, et nous attendions que la composante AFD soit approuvée. Nous étions sur le point d'annuler cette dernière et d'étudier comment nous pouvions mettre le projet en œuvre avec le seul prêt accordé par la BEI », a encore indiqué M. Ray.
Concrètement, ces montants vont être accordés par l'AFD à la Banque du Liban, qui doit de son côté permettre aux banques commerciales de proposer des crédits au secteur privé à des taux préférentiels pour le financement de projets à petite échelle dans les domaines des énergies renouvelables ou de l'efficacité énergétique. « Ce projet est aligné avec les engagements du Liban qui a signé en 2016 l'accord de Paris sur le climat (COP21) », souligne M. Ray Les commissions mixtes ont, par ailleurs, ajourné les discussions portant sur plusieurs textes de loi devant régir le secteur des hydrocarbures offshore dans le pays, dont celle portant sur la création d'un fonds souverain.

Les commissions parlementaires mixtes ont approuvé hier un projet de loi portant sur un prêt de 30 millions d'euros (35,4 millions de dollars) accordé par l'Agence française de développement (AFD) à l'État libanais pour financer des projets dans le domaine des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique.« Nous sommes ravis de voir que le processus est réengagé, d'autant...

commentaires (1)

Pourquoi "in extremis"? Quelles sont les conditions réelles ou cachées de cet accord?

NAUFAL SORAYA

07 h 53, le 06 décembre 2017

Tous les commentaires

Commentaires (1)

  • Pourquoi "in extremis"? Quelles sont les conditions réelles ou cachées de cet accord?

    NAUFAL SORAYA

    07 h 53, le 06 décembre 2017

Retour en haut