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Liban

Les enseignants du privé mettent fin à leur grève

La seconde journée de grève des enseignants du privé a pris fin par une suspension du mouvement de protestation et une baisse de la tension entre les enseignants et les institutions éducatives. Le ministre de l'Éducation, Marwan Hamadé, s'est même voulu particulièrement rassurant, promettant « de bonnes nouvelles pour le secteur éducatif avant la fin de l'année ». À l'origine de cette éclaircie annoncée, une réunion de travail « fructueuse » entre le ministre Hamadé et la délégation élargie du syndicat des enseignants des écoles privées, présidée par Rodolphe Abboud, en présence notamment du directeur général du ministère de l'Éducation, Fady Yarak. Une réunion qualifiée de « très positive » par M. Abboud qui a salué l'engagement du ministre.
Les deux parties ont donc exposé leurs points de vue concernant la loi 46 liée à l'échelle des salaires. D'une part, le ministre Hamadé a réitéré sa conviction que cette période de crise économique nécessitait « l'étalement dans le temps de l'application de la loi », et ce en fonction de la situation de chaque établissement scolaire. D'autre part, M. Abboud a exposé les griefs des enseignants, à savoir la paralysie de la caisse des indemnités de fin de service, mais aussi leurs revendications pour que les départs à la retraite soient accompagnés d'une indemnité de fin de service sur base de la nouvelle loi. « Nous en avons les moyens », a-t-il martelé, révélant que « l'argent disponible dans la caisse des indemnités est de 900 milliards de LL, et que la caisse de retraite dispose de 100 milliards de LL ».
MM. Hamadé et Abboud se sont aussi penchés sur l'avis favorable aux enseignants du département de législation et de consultation. Le ministre a précisé qu'il attendait « un second avis consultatif, celui de la présidente de l'organisme consultatif, la juge Marie-Denise Méouchy ». Mais entre-temps, il a invité les enseignants à « mettre fin à leur grève », à l'occasion de la fête du Maouled, afin « que les élèves ne soient pas pénalisés ». Il a aussi espéré « un dénouement heureux à cette crise » qui plombe l'éducation privée, avec notamment les élections prochaines des comités de parents et l'adoption des budgets des écoles. De ces élections, devrait naître un comité officiel représentant les comités de parents, a-t-il indiqué. Marwan Hamadé n'a pas manqué, dans ce cadre, de demander aux institutions éducatives d'« adopter des discours plus positifs ».

La seconde journée de grève des enseignants du privé a pris fin par une suspension du mouvement de protestation et une baisse de la tension entre les enseignants et les institutions éducatives. Le ministre de l'Éducation, Marwan Hamadé, s'est même voulu particulièrement rassurant, promettant « de bonnes nouvelles pour le secteur éducatif avant la fin de l'année ». À l'origine de...

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