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A Moscou, Mistura dit espérer "tourner la page du passé" en Syrie

L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a déclaré vendredi espérer "tourner la page du passé" dans la crise syrienne, lors d'une rencontre avec le ministre russe de la Défens, Sergueï Choïgou, avant un nouveau cycle de pourparlers de Genève.

"J'espère que d'ici la fin de l'année un signal clair sera envoyé au peuple syrien que nous tournons la page du passé et que tous les problèmes relèveront désormais du champ politique", a déclaré Staffan de Mistura, selon ses propos traduits en russe et cités dans un communiqué du ministère russe de la Défense.

Pour sa part, M. Choïgou a appelé à "trouver des mesures et des stimulants supplémentaires pour poursuivre les efforts visant à établir un dialogue entre l'opposition et les autorités de Damas" en vue de passer "à un processus politique" en Syrie.

La visite de M. de Mistura à Moscou intervient à quatre jours d'un nouveau cycle de pourparlers de Genève, qui doit s'ouvrir le 28 novembre sous l'égide de l'ONU et vise à trouver un règlement politique au conflit qui a fait plus de 330.000 morts et des millions de réfugiés en six ans.

Plus tôt dans la journée, Staffan de Mistura s'est entretenu avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Lors de cette rencontre, "un accent particulier a été mis sur l'importance de multiplier les efforts internationaux afin de lancer le processus de négociations exhaustives intersyriennes où l'ONU jouerait un rôle clé", a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. La Russie propose notamment d'organiser sur son territoire un "Congrès du dialogue national syrien" visant à réunir régime et opposition syriens, qui servirait de "stimulant" au processus de Genève.

Mercredi, le président Vladimir Poutine a annoncé, à l'occasion d'un sommet à Sotchi (sud-ouest) avec ses homologues turc Recep Tayyip Erdogan et iranien Hassan Rohani, que ces derniers avaient soutenu cette initiative.

Moscou et Téhéran, des soutiens du régime, et Ankara, qui défend les rebelles, parrainent le processus parallèle d'Astana, la capitale kazakhe, qui a permis la mise en place de quatre "zones de désescalade" sur le territoire syrien.

Ces mesures ont permis d'abaisser la tension sur le terrain et de réunir autour d'une table des représentants du régime et de l'opposition pour parler de questions militaires, alors que les pourparlers de Genève étaient au point mort.

L'émissaire de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a déclaré vendredi espérer "tourner la page du passé" dans la crise syrienne, lors d'une rencontre avec le ministre russe de la Défens, Sergueï Choïgou, avant un nouveau cycle de pourparlers de Genève.
"J'espère que d'ici la fin de l'année un signal clair sera envoyé au peuple syrien que nous tournons la page du passé et que...