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Économie - EDL

Les employés de NEUC appellent Aoun à intervenir

Une délégation représentant les employés de NEUC a tenu une conférence de presse au siège d’EDL. Photo ANI

Une délégation représentant des travailleurs du prestataire National Electricity Utility Company (NEUC, groupe Debbas), dont le contrat avec Électricité du Liban (EDL) pourrait ne pas être renouvelé, a appelé hier le président de la République, Michel Aoun, à « intercéder en leur faveur sur ce dossier ». « Nous réclamons la mise en place d'une feuille de route avec la société pour trouver une solution pour les salariés », a également déclaré l'un des représentants, Loubnan Makhoul, ancien travailleur journalier d'EDL. Il s'exprimait lors d'une conférence de presse organisée au siège du fournisseur d'électricité, à Beyrouth. Les salariés de NEUC réclament le paiement de leur salaire d'octobre, tandis que certains d'entre eux qui « souhaitent démissionner » veulent s'assurer que NEUC leur versera bien leur solde de tout compte. Mardi soir, les représentants des employés de NEUC avaient appelé, dans un communiqué, à cesser le travail jusqu'à ce que le prestataire paye les salaires en retard.

« 1 200 familles »
EDL a conclu en 2012 un partenariat avec trois prestataires privés – NEUC, BUS (Butec) et KVA (Arabian Construction Company/Khatib & Alami) – pour gérer le réseau de distribution et assurer la collecte des factures, entre autres missions. Un des volets du contrat, prévu pour quatre ans et doté d'une enveloppe de 780 millions de dollars, prévoyait notamment que ces société intègrent environ 2 000 journaliers d'EDL dans leurs effectifs respectifs en tant que salariés.
Le 12 octobre, le Conseil des ministres a accepté, avec 9 mois de retard, de renouveler les contrats de BUS et KVA – pour quatre ans et 410 millions de dollars de plus –, fixant un délai de deux semaines pour trancher sur le cas de NEUC, en arguant ne pas avoir été convaincu par les performances de ce prestataire dans les régions qu'il gère (banlieue sud de Beyrouth, sud du Mont-Liban et Liban-Sud). La démission du Premier ministre, Saad Hariri, annoncée le 4 novembre dernier, complique un peu plus la conclusion de ce dossier, alors que la dernière extension de contrat accordée par EDL à NEUC dans l'attente de la décision du Conseil des ministres expire à la fin de l'année, selon l'établissement public. Selon M. Makhoul, « quelque 1 200 familles » dépendent d'emplois qui pourraient être détruits en cas de non-renouvellement du contrat de NEUC.

Une délégation représentant des travailleurs du prestataire National Electricity Utility Company (NEUC, groupe Debbas), dont le contrat avec Électricité du Liban (EDL) pourrait ne pas être renouvelé, a appelé hier le président de la République, Michel Aoun, à « intercéder en leur faveur sur ce dossier ». « Nous réclamons la mise en place d'une feuille de route avec la société...

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