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Sport - Équipe de France

Mandanda, pour une fois numéro 1

Steve Mandanda lors de son arrivée à Clairefontaine, lieu de rassemblement de l’équipe de France avant ses deux matches amicaux contre le pays de Galles et l’Allemagne. Franck Fife/AFP

Cette fois, c'est son tour. En près de dix ans chez les Bleus, Steve Mandanda n'aura eu droit qu'à 24 sélections. En l'absence d'Hugo Lloris, le gardien de Marseille va goûter de nouveau aux premiers rôles, lors des matches amicaux contre le pays de Galles et l'Allemagne.
« Steve est capable de jouer les deux matches, a lâché Didier Deschamps à Clairefontaine. Pour que ce soit bien clair pour la hiérarchie des gardiens, en l'absence d'Hugo (blessé aux adducteurs), c'est Steve qui est numéro 1, Alphonse Areola numéro 2 et Benoît Costil n° 3. On a deux matches. Mais n'en déduisez pas que ce sera un chacun. »
L'histoire du Marseillais en équipe de France n'a pas toujours été facile. Cette place de n° 1, il ne l'a occupée que quelques mois – une dizaine de matches compliqués entre 2008 et 2009 – lorsqu'il passait pour le successeur désigné de Grégory Coupet. À l'été 2009, le sélectionneur de l'époque Raymond Domenech lui annonce sèchement qu'il n'est plus le premier choix, avant un match contre les îles Féroé en éliminatoires de la Coupe du monde. La préférence accordée à Lloris n'a plus été démentie depuis, et Mandanda s'est retrouvé dans l'ombre. L'écart s'est encore creusé depuis l'Euro 2016, puis les performances impressionnantes de Lloris ces derniers mois à Tottenham.

Numéro un bis
« C'est difficile de le comparer avec Lloris, il prend plus d'initiatives, mais il faut aussi compter sur le côté sécuritaire », reconnaît Élie Baup, son ex-entraîneur à l'OM.
Mandanda « aime tellement le jeu au pied » qu'il « serait tenté pour le plaisir » de prendre davantage de risques. Mais Baup, qui connaît aussi Lloris – « une bonne personne », insiste-t-il –, n'a jamais senti d'animosité entre ces deux-là. « Mandanda, ce qu'il a réussi, c'est de se dire dans sa tête qu'il était réellement un numéro un bis, il s'est dit : Je ne suis pas non plus le numéro deux, à tout moment je peux jouer, ce qui va se passer là. »
À 32 ans, le natif de Kinshasa n'en est plus à rêver de rivaliser avec Lloris, capitaine indéboulonnable et homme de confiance de Deschamps. Il se concentre sur son rôle de joueur d'expérience chez les Bleus et surtout sur son club, l'OM, où il est revenu après avoir erré à Crystal Palace, avec six mois sans jouer.

Une évidence
Rentrer à Marseille était « une évidence », souriait-il l'été dernier. En Angleterre, « il m'est arrivé des choses que je n'avais jamais connues, puisqu'en neuf saisons à l'OM, je crois que je n'avais manqué que deux matches, certains m'ont un peu enterré ». À l'OM, l'imposant gaillard est moins impressionnant que par le passé (17 buts encaissés en 11 matches de championnat), mais réalise des premiers mois plutôt convaincants. Hormis la débâcle à Monaco (6-1) et son match raté contre Rennes (3-1), il fait du bien à son équipe grâce à sa relance et a pu faire gagner des points, comme lors de la victoire contre Lille (1-0).
« Il a toujours été concerné par le jeu, même à l'entraînement il aime participer aux jeux avec les joueurs de champ, il adore jouer avec les pieds sans rester gardien dans les jeux réduits de lendemain de matches, les décrassages », raconte Élie Baup.
Une bonne performance contre les Gallois et/ou les Allemands lui mettra du baume au cœur avant la reprise de la Ligue 1 et lui permettra de conforter ce statut de n° 1 bis. Car derrière, les petits jeunes commencent à se faire remarquer. Comme Alphone Areola, qui prend du galon au Paris SG.
Source : AFP

Cette fois, c'est son tour. En près de dix ans chez les Bleus, Steve Mandanda n'aura eu droit qu'à 24 sélections. En l'absence d'Hugo Lloris, le gardien de Marseille va goûter de nouveau aux premiers rôles, lors des matches amicaux contre le pays de Galles et l'Allemagne.« Steve est capable de jouer les deux matches, a lâché Didier Deschamps à Clairefontaine. Pour que ce soit...

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