Le juge d'instruction près la Cour de justice, en charge du dossier de la disparition de l'imam Moussa Sadr, a émis vendredi un mandat d'arrêt par contumace à l'encontre de l'ancien Premier ministre libyen, Abdel Salam Jalloud. Celui-ci est accusé d'avoir participé à l'enlèvement de l'imam chiite et de ses compagnons de voyage, le cheikh Mohammad Yaacoub et le journaliste Abbas Badreddine.
L'imam Moussa Sadr, président du Conseil supérieur chiite au Liban, et ses deux compagnons ont disparu le 30 août 1978 lors d'une visite à Tripoli, en Libye, où ils devaient rencontrer le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi. Au Liban, la thèse de l'enlèvement, voire de l'élimination, des trois hommes est privilégiée.
Fin août, le président du Parlement libanais, Nabih Berry, avait assuré lors d'un discours de commémoration que l'imam Moussa Sadr était toujours en vie
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