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Moyen Orient et Monde - Conflit

Une offensive éclair de l’EI avortée dans l’ouest de l’Irak

Selon le chef de la police de la province d'al-Anbar, « tous les membres de Daech ont été tués » suite aux combats.

Des forces progouvernementales irakiennes patrouillant hier dans la ville de Ramadi. Moadh al-Dulaimi/AFP

Le groupe État islamique, acculé dans tous ses bastions en Irak et en Syrie voisine, a lancé hier une offensive sur trois villages de l'Ouest irakien, où ses combattants se sont infiltrés avant d'être chassés au bout de quelques heures. « Les forces de sécurité et les tribus ont repris le contrôle des localités d'el-Tach, Majar et de la "zone 7 km", au sud et à l'ouest de Ramadi », ville à une centaine de kilomètres de Bagdad, a affirmé à des journalistes le chef de la police de la province d'al-Anbar, le général Hadi Razij Kassar. « Tous les membres de Daech ont été tués », a-t-il ajouté, sans préciser le nombre de jihadistes impliqués dans cette attaque éclair.
D'après un général de l'armée, des « terroristes » se sont « infiltrés » dans les trois localités et des combats ont éclaté. Des « renforts de l'armée et de la police » y ont été dépêchés pour repousser les jihadistes. Un « couvre-feu total dans la ville de Ramadi et ses environs » a été instauré pour prévenir toute nouvelle infiltration, a-t-il poursuivi.
Des opérations de ratissage se poursuivent dans la région pour débusquer d'éventuels membres de l'EI cachés, d'après le général Kassar.
Selon une source militaire à l'hôpital de Ramadi, les combats ont fait « deux morts dans les rangs des forces de sécurité », tandis que 18 civils, parmi lesquels des femmes, ont été blessés. Une autre source militaire a indiqué que les combats pour reprendre el-Tach avaient fait « 20 morts » parmi les jihadistes.
Chef-lieu de la vaste province majoritairement sunnite d'al-Anbar, Ramadi avait été conquis par l'EI en mai 2015, avant d'être repris par l'armée en février 2016. Cette attaque surprise de l'EI intervient alors que le groupe jihadiste est acculé dans l'ensemble de ses fiefs en Syrie et en Irak, pays où il est l'objet de deux offensives des forces gouvernementales, dans l'Ouest et le Nord.

L'objectif Hawija
En fin de semaine dernière, les troupes irakiennes sont ainsi parvenues à reprendre la totalité d'el-Charqat, fief de l'EI à 30 km de Hawija, le principal objectif des forces irakiennes dans le nord de l'Irak, entre les mains de l'EI depuis mi-2014. La veille, le chef des opérations dans ce secteur, le général Abdel Amir Yarallah, avait fait état de la reprise de 20 localités près d'el-Charqat.
Ces affrontements ont lieu dans la province de Kirkouk, par ailleurs objet de vives tensions entre le pouvoir central de Bagdad et les autorités du Kurdistan irakien, qui ont tenu lundi un référendum d'indépendance contesté dans leur région autonome mais aussi dans cette province disputée.
En Irak, l'EI contrôle par ailleurs deux localités, dans la province d'al-Anbar : Rawa et surtout el-Qaïm, tout près de la frontière syrienne.
Située juste en aval sur les rives de l'Euphrate, la ville d'Anna a été reprise aux jihadistes la semaine dernière, a indiqué un officier supérieur irakien ajoutant que l'armée poursuivait son offensive.
Source : AFP

Le groupe État islamique, acculé dans tous ses bastions en Irak et en Syrie voisine, a lancé hier une offensive sur trois villages de l'Ouest irakien, où ses combattants se sont infiltrés avant d'être chassés au bout de quelques heures. « Les forces de sécurité et les tribus ont repris le contrôle des localités d'el-Tach, Majar et de la "zone 7 km", au sud et à l'ouest de...

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