Le Parti du Liban a tenu hier une conférence de presse au Club de la presse, durant laquelle il a annoncé sa volonté de présenter des candidats aux législatives, ainsi que son rapprochement des figures actuelles de l'opposition.
« Nous voulons présenter le maximum de candidats et recruter pour les législatives des Libanais qui sont en accord avec nos idées et notre programme, annonce à L'Orient-Le Jour Jacques Machaalany, président du parti. Nous sommes en contact avec l'opposition actuelle. Nous sommes prêts à une alliance avec les forces politiques qui ont les mêmes principes que nous. » Lina Hamdane, vice-présidente du parti, ajoute pour sa part que le Parti du Liban est en train de travailler sur des « alliances qui dépassent les régions et les confessions religieuses ».
Pour une « laïcité optionnelle »
« Au Liban, nous avons mis les lois sur le statut personnel entre les mains de 18 confessions religieuses et nous leur avons ouvert la possibilité d'appliquer des lois religieuses aux citoyens. Or, selon le principe de la République, toute loi imposée aux citoyens doit être votée par une majorité de citoyens ou leurs représentants », souligne Jacques Machaalany, dont le parti prône la « laïcité optionnelle », consistant à laisser aux citoyens le choix de se soumettre soit à des lois laïques pour le statut personnel, soit aux lois religieuses. « Nous demandons l'établissement de la laïcité optionnelle et des lois laïques pour le statut personnel. Il s'agit d'un droit constitutionnel, mais ce sont des lois non démocratiques qui sont imposées aujourd'hui au citoyen libanais », estime M. Machaalany. Il dénonce également le confessionnalisme « consacré par l'Entente nationale ».
Lors de sa conférence de presse, le Parti du Liban a présenté un programme qui comporte des mesures de réformes économiques ainsi qu'un programme de services publics et des plans sociaux pour l'éradication de la pauvreté et l'assurance maladie pour les personnes du troisième âge. Le Parti du Liban demande par ailleurs que l'exclusivité des décisions de paix ou de guerre soit entre les mains de l'armée et des Forces de sécurité intérieure. Il demande également l'éradication de la corruption et la levée du secret bancaire. « Nous travaillons à combattre la corruption et apporter les services les plus basiques aux citoyens, tels que la gestion des déchets ménagers, l'électricité, l'eau ou internet », indique un communiqué publié hier par le parti.
Fondé en 2016 par des citoyens actifs dans plusieurs domaines, le Parti du Liban a pour but « d'asseoir une vision moderne du Liban ». Son comité exécutif est formé de Roger Bejjani, de Lina Hamdane, de Joe Boulos, de Fida Aliyé et de Abdel Karim Kreidiyé.
« Nous voulons présenter le maximum de candidats et recruter pour les législatives des Libanais qui sont en accord avec nos idées et notre programme, annonce...
commentaires (2)
BONNES IDEES MEME SI PAS TOUTES... BONNES PAROLES... BONNE CHANCE AUX LEGISLATIVES SI... SI LES MOUTONS SE REVEILLENT ET ABANDONNENT LEURS PANURGES ETERNELS !
LA LIBRE EXPRESSION
17 h 59, le 21 septembre 2017