Militaires libanais tués : Salam répond aux accusation de Aoun

L'ancien Premier ministre libanais, Tammam Salam, a répondu vendredi au président Michel Aoun qui avait mis en cause plus tôt dans la journée, lors d'une réunion du Conseil supérieur de la défense, "le manque de transparence de certains responsables", dans l'affaire de l'enlèvement par le groupe État islamique et ensuite de l'assassinat des militaires libanais.

"La position du gouvernement d'intérêt national que j'ai eu l'honneur de présider lors de la période de la vacance présidentielle était claire, a déclaré M. Salam. Elle se résumait à la nécessitait d’œuvrer pour la libération ds militaires otages avec tous les moyens que nous possédions, tout en veillant en même temps à la vie des habitants de Ersal et en protégeant la paix civile dans la Békaa et au Liban". 

M. Salam a également souligné "la nécessité d'ouvrir une enquête (sur l'assassinat des militaires) et à lever la confidentialité des procès-verbaux des réunions du Conseil des ministres afin que les Libanais, et en particulier les familles des martyrs, puissent y avoir accès". "C'est le droit des citoyens libanais de savoir qui était en faveur de la négociation avec les terroristes ravisseurs et qui a refusé la négociation", a-t-il ajouté.