Un calme précaire régnait dimanche matin dans le camp de réfugiés palestiniens de Aïn el-Héloué, situé à la lisière de Saïda, au Liban-Sud, théâtre de combats meurtriers depuis trois jours, selon l'Agence nationale d'information (Ani, officielle).
Ces combats s'étaient poursuivis dans la nuit malgré un cessez-le-feu obtenu samedi soir entre les forces de sécurité palestiniennes et le groupuscule islamiste radical Bilal Badr. Le bilan des combats depuis samedi s'élève à un mort, un combattant du Fateh, et cinq blessés. Plusieurs habitations ont été incendiées ou touchées par des obus de mortier.
Les affrontements avaient déjà fait deux morts jeudi, lorsque le groupuscule Bilal Badr avait ouvert le feu sur un siège de la force conjointe de sécurité dans ce camp, le plus grand au Liban. Les combats avaient baissé d'intensité vendredi avant de reprendre samedi.
Aïn el-Héloué, où vivent 61.000 Palestiniens, dont 6.000 venus de Syrie, abrite différents groupes armés et il est régulièrement le théâtre d'affrontements entre les principales organisations et de petits groupes extrémistes qui s'y sont implantés au fil des années.
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