Abbas Ibrahim: « Ce n’est pas un secret de dire que je suis en contact avec les autorités syriennes ». Photo ANI
Le directeur général de la Sûreté générale, Abbas Ibrahim, s'est félicité des succès de la sécurité préventive au Liban face au terrorisme, sans écarter toutefois la possibilité de mauvaises « surprises » à ce niveau.
« Le succès de la sécurité préventive est le fruit d'une bonne utilisation de nos prérogatives aussi bien que du contenu de la banque des données dont dispose » la SG, déclare le général Ibrahim dans une interview à la revue de la Sûreté générale à l'occasion du 72e anniversaire de l'institution, une commémoration qui sera célébrée le 27 août.
Cependant, il n'a pas exclu la possibilité que des « réseaux destructeurs » continuent d'exister au Liban. Leur « capacité d'action est quasiment neutralisée, précise-t-il. Mais le Liban n'est pas totalement à l'abri des surprises sécuritaires en dépit du fait que le peuple libanais, toutes communautés confondues, a prouvé qu'il n'est pas un terreau favorable au terrorisme ».
Selon lui, les succès enregistrés sont également dus à la coopération avec les services de sécurité internationaux qui « se sont vu dans l'obligation de soutenir le Liban, ce pays étant en première ligne face au terrorisme ».
Se penchant sur la situation des réfugiés syriens, le général Ibrahim a estimé que le Liban « n'a en aucun cas traité les réfugiés syriens comme des terroristes. Mais il faut prendre en considération la situation socio-économique et culturelle des camps ainsi que les raisons qui ont poussé les Syriens à venir au Liban. Ces facteurs réunis pourraient transformer certains réfugiés en terroristes. Cela s'applique également aux réfugiés palestiniens qui vivent au Liban. Les réseaux terroristes peuvent être syriens, palestiniens ou d'autres nationalités. Il faut malheureusement prendre en considération également que des Libanais sont partenaires de ces réseaux terroristes », a-t-il dit.
« Il va sans dire qu'un retour rapide des réfugiés syriens chez eux contribuera à atténuer le danger qui pèse sur le Liban », a estimé Abbas Ibrahim, soulignant l'importance de « mener un dialogue avec le gouvernement syrien dans ce sens ». Le patron de la SG se singularise ainsi par rapport aux autres responsables sécuritaires qui s'en tiennent à la politique de distanciation suivie par l'exécutif.
« Ce n'est pas un secret de dire que je suis en contact avec les autorités syriennes sur le plan sécuritaire », a ajouté le général Ibrahim. « Ma visite en Syrie tient toujours et la coopération avec les autorités syriennes est évoquée par les médias et les réseaux sociaux », a-t-il poursuivi.
PARLER... NEGOCIER... OU COOPERER ? ON PARLE ET NEGOCIE MEME AVEC L,E.I. LE PARLER ET LE NEGOCIER CA EXISTE ET CA NE S,EST JAMAIS ARRETE AVEC LA SYRIE... LE COOPERER... COOPERER AVEC UN REGIME SANGUINAIRE EST TOUTE UNE AUTRE QUESTION... ON N,OUBLIE PAS QUE LES TARES NOUS FURENT ENVOYES D,A COTE A NAHR EL BARED ET DANS LES CAMPS PALESTINIENS... ET MEME DANS LE JURD D,ERSAL ET DE QAA... L,ARMEE LIBANAISE FERAIT BIEN DE COOPERER AVEC LA COALITION INTERNATIONALE POUR DELOGER LES TARES DE NOS TERRES !
09 h 27, le 11 août 2017