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Transports
Etihad vend ses parts dans Darwin Airline
La compagnie aérienne suisse Darwin Airline a annoncé hier dans un communiqué un changement de propriétaire. Ses actionnaires, dont la compagnie aérienne des Émirats arabes unis Etihad, ont décidé de céder leurs parts au transporteur slovène Adria Airways.
« La décision de vendre notre part minoritaire dans Darwin résulte de l'examen stratégique permanent de nos investissements et de la décision de concentrer nos efforts sur nos autres partenariats », a déclaré Kevin Knight, le directeur de la planification stratégique du groupe Etihad Aviation, cité dans le communiqué.
Le montant de la transaction n'a pas été divulgué.
L'accord entre ses actionnaires actuels et le fonds d'investissement luxembourgeois 4K Invest, propriétaire d'Adria Airways, prévoit que Darwin continue d'opérer sous son propre nom, Darwin Airline SA, avec son propre certificat de transporteur aérien, a indiqué la compagnie suisse.
Pour son nom commercial, Darwin, qui opérait sous le nom d'Etihad Regional depuis l'entrée de la compagnie du Golfe dans son capital, se renommera Adria Airways Switzerland. Elle conservera son siège à Lugano, en Suisse italophone, ainsi que sa base à Genève.
Fondée en 2003 avec pour objectif de relier le Tessin (au sud de la Suisse) à Genève et à Zurich, Darwin Airline s'était alliée en 2014 à la compagnie du Golfe qui avait pris 33,3 % des parts. La compagnie d'Abou Dhabi prévoyait d'en faire un des axes de sa croissance en Europe, en créant une compagnie appelée « Etihad Regional ».
En août 2014, Etihad Airways avait cependant été sommée de clarifier son partenariat avec Darwin alors que l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC) à Berne avait ouvert une enquête pour s'assurer que le groupe ne cherchait pas à en prendre le contrôle. Face au malaise économique dans le transport aérien, Darwin Airline avait dû se résoudre à lancer dès janvier 2015 une restructuration et à fermer quatre lignes déficitaires.

États-Unis
ExxonMobil mis à l'amende pour non-respect de sanctions contre la Russie
Le département du Trésor a infligé hier une amende de 2 millions de dollars à ExxonMobil pour n'avoir pas respecté les sanctions contre la Russie alors que le secrétaire d'État Rex Tillerson dirigeait encore le groupe pétrolier.
Il est reproché à Exxon d'avoir enfreint en mai 2014 les sanctions liées à l'Ukraine. Deux de ses filiales avaient signé des documents en lien avec des projets pétroliers et gaziers en Russie avec Igor Setchine, le président de la compagnie russe Rosneft, dont les biens et les intérêts étaient bloqués par des sanctions américaines, a indiqué le Trésor américain.
Le porte-parole d'Exxon, Alan Jeffers, a déclaré que l'administration Obama n'interdisait pas à l'époque de conclure des contrats avec Rosneft, or M. Setchine a signé les documents au nom du géant russe, a-t-il souligné.
ExxonMobil, dirigé à l'époque par Rex Tillerson, s'est défendu hier dans une réaction obtenue par l'AFP. « ExxonMobil a suivi les directives claires (...) quand ses collaborateurs ont signé avec Rosneft, une entité non bloquée (par les sanctions), des documents à propos d'activités gazières et pétrolières en Russie », explique le groupe américain.

Dieselgate
Volkswagen paie près de 154 millions de dollars de plus aux États-Unis
Volkswagen va verser près de 154 millions de dollars de plus à un régulateur californien dans le cadre de l'accord conclu avec les autorités locales pour solder les enquêtes sur les voitures équipées de moteurs diesel truqués.
Cette amende supplémentaire, annoncée hier par l'agence de l'environnement de l'État de Californie (CARB), vient s'ajouter aux 533 millions de dollars que le groupe automobile avait déjà versés au régulateur. « Ce paiement à l'État de Californie referme un autre chapitre du soi-disant "Dieselgate" contre Volkswagen, mais ce n'est pas la fin de l'affaire », a tenu à préciser Mary Nichols, la présidente du CARB.
Démasqué par les autorités grâce à une ONG, le groupe allemand avait reconnu fin 2015 avoir équipé 11 millions de ses voitures dans le monde, dont 600 000 aux États-Unis, d'un logiciel minimisant le niveau réel des émissions de gaz nocifs lors des contrôles de pollution.
Pour éviter un procès, VW avait par la suite dû négocier de coûteux plans d'indemnisation avec le ministère de la Justice, le CARB et l'Agence fédérale de l'environnement (EPA).
VW n'encourt plus de poursuites judiciaires de la part des autorités américaines, même si des cadres du groupe ont été inculpés dans cette affaire.

TransportsEtihad vend ses parts dans Darwin AirlineLa compagnie aérienne suisse Darwin Airline a annoncé hier dans un communiqué un changement de propriétaire. Ses actionnaires, dont la compagnie aérienne des Émirats arabes unis Etihad, ont décidé de céder leurs parts au transporteur slovène Adria Airways.« La décision de vendre notre part minoritaire dans Darwin résulte...

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