Libye : l'ANL de Haftar nie avoir commis des exécutions sommaires

L'Armée nationale libyenne (ANL) du général Khalifa Haftar, principal groupe armé présent dans l'est de la Libye , a rejeté jeudi des accusations selon lesquelles ses troupes auraient participé à des actes de torture ou des exécutions sommaires.

Les Nations unies ont appelé mardi l'ANL à enquêter sur ces accusations, relayées notamment par plusieurs vidéos.

"Nous affirmons qu'il n'y a aucune vérité dans ces déclarations sur la torture ou le meurtre de prisonniers", a déclaré le porte-parole de l'ANL Ahmad Messmari.

Une vidéo diffusée en mars sur les réseaux sociaux montrait un homme présenté comme un commandant de l'ANL, Mahmoud al Werfalli, abattant trois hommes agenouillés face à un mur les mains liées derrière le dos, a souligné l'Onu.

"Concernant cette vidéo, nous avons déjà lancé une enquête et nous communiquerons les résultats quand ils seront connus", a assuré Ahmad Messmari.

Khalifa Haftar, qui bénéficie du soutien de l'Egypte et des Emirats arabes unis, est aujourd'hui considéré comme un interlocuteur incontournable par les pays occidentaux pour un règlement du conflit libyen.

Selon le quotidien arabophone à capitaux saoudiens Al Hayat, le chef du gouvernement d'union nationale (GNA) libyen Fayez Seraj, reconnu par la communauté internationale, va prochainement rencontrer à Paris le général Haftar à l'invitation du président Emmanuel Macron.